En Italie, un couple de touristes allemands a commandé à dîner des crustacés pour un montant de 500 euros dans le seul but de les libérer et de les remettre en mer.
C'est le quotidien sarde L'Unione Sarda qui rapporte le déroulement de cette soirée plutôt insolite.
Deux vacanciers allemands se présentent en début de semaine dans un restaurant de crustacés "Mama Latina" à Cala di Volpe, sur les bords de la Costa Smeralda, dans le nord-est de la Sardaigne. Ils viennent pour dîner et passer un moment romantique dans cet établissement réputé pour sa cuisine de crustacés. Mais la soirée des deux amants va finalement se transformer en véritable opération de sauvetage de crustacés.
En voyant les langoustes et les homards vivants dans la vitrine du restaurant, la jeune femme a demandé à son mari de les acheter pour les jeter en mer. "Quand la femme est entrée dans le restaurant, elle a tout de suite observé les crustacés", raconte l'un des responsables du lieu. "Puis elle est ressortie fumer une cigarette. Quand elle est revenue, elle m'a demandé s'ils étaient encore vivants et si elle pouvait les acheter".
D'abord le propriétaire du restaurant a pensé qu'il ne comprenait pas bien ce que qu'on lui disait. Tant et si bien qu'il a répondu: "Bien sûr, tout ce que vous voyez affiché peut être commandé ici. Comment voulz-vous vos crustacés ? A la catalane, avec des oignons ou des tomates ?".
Le message une fois bien passé, un des clients s'en est mêlé et a tenté d'expliquer aux deux Allemands que ces animaux risqueraient de ne pas survivre ou d'être de toute manière repêchés. L'un des responsables du restaurant a ensuite négocié la libération des crustacés contre 500 euros, sous le regard curieux des clients.
"Cela fait 10 ans que suis ici et je n'ai jamais vu une chose pareille", a commenté le patron de "Mama Latina", selon plusieurs sites internet.
D'après lui, le couple a quitté le restaurant satisfait et rayonnant avec des bacs de crustacés. Les clients n'ont pas manqué d'ironiser sur l'événement auquel ils avaient assisté, allant jusqu'à suggérer au patron d'ouvrir un commerce de poisson.