Le nouveau Premier ministre sera nommé vendredi matin par Emmanuel Macron, a annoncé jeudi soir l'Elysée.
"Le communiqué de nomination du Premier ministre sera publié demain (vendredi) matin", a dit l'entourage du président, alors que ce dernier venait d'atterrir près de Paris, de retour d'une visite en Pologne. Emmanuel Macron avait initialement promis de nommer le chef du gouvernement jeudi au plus tard.
Emmanuel Macron, venu discuter du soutien à l'Ukraine jeudi à Varsovie, a repris en fin d'après-midi la direction de la France où sa décision sur le nom du futur Premier ministre est toujours attendue, a annoncé l'Elysée.
L'avion du chef de l'Etat a décollé vers 17H30 et devrait arriver en début de soirée à Paris, après deux heures de vol.
Selon une information de nos confrères du Figaro, le PS prendra la décision d'exclure tout membre qui participerait à un gouvernement qui ne serait pas de gauche. «Une décision logique», a fait savoir une source interne au parti au Figaro.
Roland Lescure cité pour Matignon reçoit le soutien d’Alexis Kohler, secrétaire général de l’Elysée. https://t.co/0S2UFoFr76
— Gauthier Le Bret (@GauthierBret) December 12, 2024
Premier ministre de gauche, gouvernement d’union nationale ou encore promesse de non-censure, la recherche d’un nouveau Premier ministre se poursuit pour Emmanuel Macron. L’option, pourtant prometteuse, du centriste François Bayrou semble néanmoins dans l’impasse.
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Emmanuel Macron va écourter sa visite en Pologne et rentrera «en début de soirée», a annoncé son entourage.
Si le nom du Premier ministre pourrait être connu dans les prochaines heures, socialistes, écologistes et communistes insistent pour qu’un profil «de gauche» soit appelé.
Ces partis ne semblent cependant pas être disposés à des compromis autour des personnalités citées actuellement pour devenir chef du gouvernement.
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Le ministre démissionnaire chargé des Transports, François Durovray, évoque sur Sud Radio, ce mercredi, la mise en place d'un «pacte» avec le PS pour assurer au «prochain gouvernement une forme de stabilité».
Nouveau Premier ministre : "Le @partisocialiste ne doit plus être prisonnier de LFI. Il faut un pacte de stabilité jusqu'à la présidentielle" demande @durovray pic.twitter.com/KyehA58BLb
— Sud Radio (@SudRadio) December 12, 2024
«Je vous ai dit que je voulais quelqu'un de gauche et écologiste et je pense que Monsieur Bayrou n'est ni l'un ni l'autre», a insisté ce jeudi sur France 2 la patronne des Verts Marine Tondelier.
🗣️ "Je vous ai dit que je voulais quelqu'un de gauche et écologiste et je pense que Monsieur Bayrou n'est ni l'un ni l'autre."
🔴 @marinetondelier, secrétaire nationale @EELV, ne soutient pas une nomination de François Bayrou à Matignon. #Les4V pic.twitter.com/zxXsLvRlB5— Telematin (@telematin) December 12, 2024
«J'ai du mal à l'imaginer» assure Jérôme Guedj, à propos d'un gouvernement avec Bruno Retailleau dans #LaGrandeInterview pic.twitter.com/LKEf328ZXg
— CNEWS (@CNEWS) December 12, 2024
Jérôme Guedj, député PS de l'Essonne, à propos de la nomination d'un nouveau Premier ministre : «Il faut tenir compte de cette préférence de la gauche, donc partir d'un Premier ministre venant de la gauche» dans #LaGrandeInterview pic.twitter.com/K451ueMVex
— CNEWS (@CNEWS) December 12, 2024
En cas de Premier ministre «très marqué à gauche ou à gauche, lié au NFP», le député du Rassemblement national Jean-Philippe Tanguy affirme sur TF1 qu'il pourrait menacer de le censurer.
Le député @JphTanguy menace d'une censure le futur nouveau Premier ministre, "si c'est un Premier ministre très marqué à gauche ou à gauche, lié au NFP, un ministre avec une équipe avec des Insoumis, avec des Verts"#BonjourLaMatinaleTF1 pic.twitter.com/llYpVIZ2uH
— TF1Info (@TF1Info) December 12, 2024
La nomination du nouveau Premier ministre est attendue jeudi, a indiqué à l'AFP une source au sein de l'exécutif.
Emmanuel Macron se rend ce jeudi en Pologne, et la nomination interviendra "plutôt à son retour" en fin de journée, a précisé cette source. Mardi, en marge d'une réunion à l'Elysée avec les chefs de partis, le président s'était engagé à nommer un nouveau chef du gouvernement "dans les 48 heures".
