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«Voter avec Jean-Luc Mélenchon... La décision de Marine Le Pen est incompréhensible», tacle l'ex-ministre Jean-François Copé

Jean-François Copé, ancien ministre sous la présidence de Jacques Chirac. [ [Thomas SAMSON / AFP]

«Voter avec Jean-Luc Mélenchon... La décision de Marine Le Pen est incompréhensible», tacle l'ex-ministre Jean-François Copé alors que le RN a fait le choix de censurer le gouvernement Barnier avec LFI ce mercredi.

Nous sommes «dans un théâtre d’ombres aujourd’hui parce qu’on a des acteurs politiques complètement dysfonctionnels» selon Jean-François Copé. Invité ce mercredi 4 décembre sur RTL, ce dernier est revenu sur la possible coalition entre La France Insoumise et le Rassemblement national dans le cadre du vote de la motion de censure. D’ailleurs, leurs chefs de file, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen seront les invités du JT de TF1 ce mercredi soir. 

Au lendemain de l’activation de l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter le budget de la Sécurité sociale, «Michel Barnier a fait preuve de beaucoup de pugnacité pour expliquer les enjeux avant cette journée fatidique», a ainsi estimé Jean-François Copé. 

C’est pourquoi «la décision de Marine Le Pen est totalement est incompréhensible parce qu’en votant avec Jean-Luc Mélenchon, elle va voter quelque chose qui va bloquer tout le processus budgétaire du pays et le processus gouvernemental et provoquer un choc économique», a ajouté l’ancien ministre. 

«Tiré à peine 10 % des mesures» 

Tout comme Jean-François Copé, Bruno Retailleau a également déploré la décision d’une alliance entre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon. «C'est finalement une "Mélenchonisation" du Rassemblement national et de Marine Le Pen», a ainsi déclaré le ministre de l’Intérieur ce mercredi sur CNEWS. 

Pour rappel, la patronne du RN a affirmé sa volonté de censurer Michel Barnier sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), si le Premier ministre refusait de négocier avec le Rassemblement national, prêt à joindre ses voix à celles de la gauche, le gouvernement chuterait. 

Reçue par Michel Barnier fin novembre, Marine Le Pen soutient avoir «tiré à peine 10 % des mesures» du contre-budget présenté par le Rassemblement national «pour en faire des lignes rouges, à savoir des suppressions de taxes ou d'impôts avec, en contrepartie, des recettes nouvelles, puisque nous ne voulons évidemment pas aggraver le déficit». 

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