Le vote de la motion de censure du Nouveau Front populaire a débuté à l'Assemblée nationale. Le scrutin sera ouvert jusqu'à 20h20.
«Nous sommes (...) à un moment de vérité» et de «responsabilité», car la «réalité» budgétaire «ne disparaîtra pas par l'enchantement d'une motion de censure», a déclaré Michel Barnier devant les députés avant le vote d'une motion de censure historique contre son gouvernement.
«Je ressens comme un honneur d'avoir été le Premier ministre des Français. Au moment où cette mission se terminera peut être bientôt. Cela restera un honneur d’avoir servi la France», a confié Michel Barnier.
Au cours de sa prise de parole, le Premier ministre a pris à partie Marine Le Pen.
«Quand je vois vos propositions, nous avons pas la même idée ni de la souveraineté, ni du patriotisme», a-t-il déclaré en direction du Rassemblement national.
Longuement acclamé par les député du «socle commun», Michel Barnier s'est dit «touché», par «l'attitude» de certains députés.
Après avoir écouté les discours des différents groupes parlementaires, le Premier ministre Michel Barnier prend la parole.
Gabriel Attal s'est violemment adressé aux élus socialistes, pointant du doigt leur alliance avec La France insoumise. «Au début de cette séance, Jean-Luc Mélenchon était présent. Il est parti avant le discours de Boris Vallaud. Il respecte plus Marine Le Pen que vous».
Dénonçant la politique du pire, et une «alliance des extrêmes», Gabriel Attal a appelé les socialistes à se désolisariser de La France insoumise. «Chassez le naturel, il revient chaos», a-t-il ajouté.
Lors de sa prise de parole, Gabriel Attal a considéré que «les Français n'écoutaient plus les politiques», pointant du doigt «l'alliance entre l'extrême gauche et l'extrême droite».
L'ancien Premier ministre a appelé à «moin de bruit, plus d'action» et à «se taire quand on a rien à dire et agir quand on a le pouvoir et la chance de la faire».
«Comment un gouvernement prétendument de droite a-t-il pu refuser de corriger les dérives insupportables de l’AME», s'est interrogé Eric Ciotti ce mercredi, dénonçant un «budget socialiste» proposé par Michel Barnier.
Depuis la tribune, le député LIOT Charles de Courson a expliqué pourquoi son groupe ne «voterait pas la motion de censure».
«Voter la motion, c’est redonner la main au président de la République», a-t-il déclaré.
Thomas Cazenave : «C'est un saut délibéré dans l'inconnu, dans l'inconnu budgétaire, dans l'inconnu politique. [...] C'est parfaitement irresponsable. Ils devront en assumer les responsabilités et les conséquences.» pic.twitter.com/SlJiftz8Mw
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Aurélien Le Coq : «Jamais Michel Barnier n'aurait dû être Premier ministre. » [...] Le problème se trouve à l'Élysée. Les Françaises et les Français ne veulent plus d'Emmanuel Macron. [...] Il faut qu'il puisse y avoir une nouvelle élection présidentielle.» #Punchline pic.twitter.com/czEddiVg0F
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Le président du groupe des Démocrates Marc Fesneau a entamé son discours dans un Hémicycle bien vide.
En effet, une grande partie des députés du Rassemblement national et des groupes du Nouveau Front populaire ont quitté leur siège.
La présidente du groupe écologiste a pointé du doigt les «compromissions» du Premier ministre «avec le Rassemblement national». «Votre erreur a été de croire que Marine Le Pen vous laisserait faire un budget», a-t-elle ajouté.
«Madame Le Pen, vous allez voter pour ceux qui traitent les policiers d’assassins», a lancé Laurent Wauquiez en direction de la présidente du groupe Rassemblement national au Palais-Bourbon.
«Ceux qui se prêtent à ce jeu minable l’expliqueront aux Français», a lancé Laurent Wauquiez en direction des députés du Nouveau Front populaire et du Rassemblement national, dénonçant «une comédie».
S'il n'a pas signé la motion de censure déposée par le Nouveau Front populaire contre Michel Barnier, le député socialiste Gérard Leseul a indiqué à CNEWS qu'il soutiendrait cette dite motion.
Depuis la tribune, Laurent Wauquiez s'est attaqué aux élus du Nouveau Front populaire et du Rassemblement national. «Vous faites semblant de vous injurier les uns les autres et vous vous apprêtez à voter ensemble», a-t-il déclaré.
Défendant le «chemin du dialogue et du progrès», Boris Vallaud a considéré que le pouvoir «ne se trouvait ni à l'Elysée ou à Matignon, mais bien à l'Assemblée nationale».
« POUR » la motion de censure ! pic.twitter.com/cjSxwmDVVu
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«La méthode Barnier n'aura été qu'un bruit qui court», a jugé le président du groupe socialiste Boris Vallaud.
«Depuis 50 ans, la France a perdu le contrôle de ses finances publiques» : au tour de Marine Le Pen de prendre la parole devant l'Assemblée nationale pour annoncer la motion de censure du RN au gouvernement Barnier pic.twitter.com/qrLno5dj3x
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«Emmanuel Macron s’est attaqué, depuis sept ans, à tous les murs porteurs de l’Etat et de la Nation», a lancé Marine Le Pen ce mercredi.
Marine Le Pen a considéré que la «politique du pire serait de ne pas censurer le Budget» proposé par Michel Barnier et son gouvernement.
Marine Le Pen a fustigé le Budget pour l'année 2025 proposé par Michel Barnier. «Il prend en otage les Français et singulièrement les plus modestes», a-t-elle dénoncé.
La présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale Marine Le Pen a défendu un «choix responsable, transparent et loyal».
«Si vous aviez fait des concessions cela aurait pu être évité», a-t-elle déclaré.
«Aujourd’hui nous votons la motion de censure, mais nous sonnons aussi le glas de la fin de du chef de l'Etat», a lancé Eric Coquerel.
«Arrêtez ce mauvais coup porté au pays qui consiste à dire : "après moi, le déluge". Le chaos est déjà là. Il est politique, économique et social» : suivez le discours d'Eric Coquerel devant l'Assemblée nationale pic.twitter.com/QwHJZVJn0i
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Lors de sa prise de parole, Eric Coquerel a pointé du doigt «l'illégitimité», selon lui, de Michel Barnier. «Vous chuterez dans le déshonneur», a lancé le député insoumis en direction du Premier ministre.
Depuis la tribune, le député insoumis Eric Coquerel s'est adressé au Premier ministre Michel Barnier pour débuter l'étude des motions de censure.
«Monsieur le Premier ministre vous allez marquer l’Histoire en étant le premier à être censuré depuis Georges Pompidou. J’ai l’honneur de porter cette motion de censure», a-t-il déclaré.
Le groupe Ecologiste et social à l'Assemblée nationale a présenté mercredi onze propositions sur lesquelles il espère obtenir des majorités parlementaires, s'engageant notamment à ne pas utiliser de 49.3 si la gauche accèdait au pouvoir.
Il faut "poser le quoi avant le qui", a affirmé le député Charles Fournier, alors que les stratèges des différents groupes politiques s'interrogent sur les suites politiques à donner à la chute annoncée du Premier ministre Michel Barnier.
Abrogation de la réforme des retraites, fin des licenciements boursiers, loi de programmation climat... "Ces onze propositions constituent une feuille de route gouvernementale que nous soumettons au débat", a déclaré la cheffe des députés écologistes, Cyrielle Chatelain, lors d'une conférence de presse à l'Assemblée nationale.
Par le biais d’un communiqué, le groupe LIOT, opposé à la censure, a appelé à la mise en place d’un «gouvernement d’urgence nationale».
«Il faut que se réunissent les femmes et les hommes politiques de bonne volonté pour qui l’esprit de responsabilité a encore une signifation», a expliqué le groupe indépendant.
Lettre ouverte du groupe #LIOT pic.twitter.com/ZgPmMksDIc
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Motions de censure : le déroulement de cette journée décisive dans #MidiNews pic.twitter.com/DJ0h08IAMQ
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Plus d'informations à venir...
«Nous voterons la motion de censure» contre le gouvernement de Michel Barnier, a déclaré ce mercredi matin le président du Rassemblement National Jordan Bardella, sur France Inter.
«Les Insoumis veulent créer un chaos économique» indique Bruno Retailleau dans #LaGrandeInterview pic.twitter.com/9CyabucAbq
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Bruno Retailleau considère que «ceux qui vont voter la censure sont en train de jouer le destin des Français à la roulette russe» dans #LaGrandeInterview pic.twitter.com/nTZ5iQLB4j
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Selon Bruno Retailleau, «C'est une "Mélenchonisation" de Marine Le Pen» à propos de la censure du gouvernement Barnier dans #LaGrandeInterview pic.twitter.com/rQsaaJ8rbE
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Bruno Retailleau affirme «On s'achemine vers une censure» dans #LaGrandeInterview pic.twitter.com/mWgpw6OCQo
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Coup de pouce pour accéder à un logement, suspendre le remboursement d'un crédit, ou être hébergé près de l'hôpital: les députés ont approuvé mardi une proposition de loi visant à simplifier la vie quotidienne des parents d'enfants atteints d'une maladie grave ou d'un handicap. Le texte, élaboré avec des associations de familles concernées, a été adopté en première lecture à l'unanimité.
"Pour les familles, c'est souvent la double peine: aux préoccupations directement liées à la maladie ou au handicap s'ajoutent des difficultés financières ou administratives qui peuvent prendre une ampleur considérable, en particulier pour les familles les moins aisées", a résumé le rapporteur du texte, Vincent Thiébaut (Horizons).