Alors que le périphérique parisien est désormais limité à 50 km/h, depuis la décision de la maire PS Anne Hidalgo en octobre dernier, voici les différentes vitesses appliquées à travers le temps.
Un constat frappant. Mis en service en 1973, après 17 années de travaux, le boulevard périphérique a vu sa vitesse être abaissée au fil du temps.
Si tout dernièrement, le 1er octobre, la maire de Paris Anne Hidalgo avait fait appliquer le passage de 70 km/ à 50 km/h sur cet axe routier, la première limitation était fixée à 90 km/h.
Elle avait ensuite été réduite de 10 km/h, vingt ans plus tard, ce qui avait fait de cet axe routier le premier à être limité à 80 km/h dans l'Hexagone.
En 2014, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait, via un décret, acté la réduction de la vitesse pour atteindre 70 km/h. Cette diminution avait notamment entraîné une baisse de 19% des accidents sur le boulevard périphérique, et spécifiquement 25% chez les motocyclistes, selon les chiffres de la Ville de Paris.
Aujourd'hui, les principales raisons mises en avant par la mairie parisienne pour justifier du dernier ajustement de la vitesse sur l'axe long de 35 kilomètres, sont les nuisances sonores et également la pollution.
D'après BruitParif, 30.000 riverains seraient potentiellement exposés à des niveaux de bruit générés par le boulevard périphérique qui excèdent la valeur limite réglementaire de 68 dB(A) en journée, et 25.000 la nuit, conséquence du trafic qui représente quotidiennement plus d'1,2 million de véhicules.