Dans le cadre du procès des assistants parlementaires RN, le parquet a requis ce mercredi 13 novembre une peine d'inéligibilité à l’encontre de Marine Le Pen et 24 autres prévenus.
Ce mercredi 13 novembre, les réquisitions du parquet étaient attendues dans le procès des assistants parlementaires du Rassemblement national. Celui-ci, débuté le 30 septembre, doit s’achever le 27 novembre prochain. Dans ce dossier, 25 membres du RN, dont Marine Le Pen, ont été jugés devant le tribunal correctionnel de Paris.
En début de soirée, ce mercredi, le parquet a finalement rendu son réquisitoire, demandant une peine d’inéligibilité à l’encontre de tous les prévenus, dont Marine Le Pen. Selon le procureur de la République, pour les peines complémentaires d’inéligibilité, l’exécution provisoire «s’impose».
Dans le détail, le ministère public a demandé la peine de 5 ans d’emprisonnement dont 3 ans avec sursis, avec aménagement de peine, 300.000 euros d’amende et 5 ans d’inéligibilité avec exécution provisoire à l’encontre de Marine Le Pen.
Réagissant aux réquisitions, Marine Le Pen a indiqué que «le parquet était en peine d’apporter la moindre preuve de cette déclaration, si ce n’est 4 mails ou SMS dans lesquels j’évoque mes propres assistants. J’ai encore le droit d’évoquer mes propres assistants».
«Je pense que c’est une partie qui démontre une volonté du parquet, qui est celle de me priver, et de priver les Français, de la capacité de voter pour qui ils souhaitent. C’est cela l’objectif. Tout cela avait peu d’intérêts pour le parquet, la seule chose qui intéressait le parquet, c’était Marine Le Pen», a dénoncé la députée du Pas-de-Calais.
Pour Julien Odoul, le parquet a requis 10 mois d’emprisonnement avec sursis, 20.000 euros d’amende et un an d’inéligibilité avec exécution provisoire. Concernant Louis Aliot et Nicolas Bay, le parquet a requis à leur encontre la peine de 18 mois d’emprisonnement dont 12 avec sursis, 30.000 euros d’amende et 3 ans d’inéligibilité.
Du côté de Bruno Gollnisch, le ministère public a requis la peine de 3 ans de prison dont 2 ans avec sursis, 200.000 euros d’amende et 5 ans d’inéligibilité avec exécution provisoire.
Enfin, en ce qui concerne Fernand Le Rachinel, le ministère public a requis la peine de 2 ans de prison dont 1 an avec sursis, 100.000 euros d’amende et 5 ans d’inéligibilité avec exécution provisoire.