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ZTL dans Paris : voici le montant des amendes prévues

Environ 131 km de voies passent sous la zone de trafic limité (ZTL) à Paris, pour environ 350.000 à 550.000 passages de véhicules par jour. [GREGOIRE CAMPIONE/ AFP]

Alors que la Zone à trafic limité (ZTL) dans Paris centre est instaurée ce mardi, certains véhicules ne peuvent plus circuler dans les quatre premiers arrondissements de la capitale. Une période de pédagogie de six mois précèdera les premiers contrôles mais après gare au porte-monnaie.

Un nouveau pas vers une capitale sans voiture. Comme promis avant les JO 2024, la mairie de Paris a publié un arrêté lundi 4 novembre instaurant dès ce mardi une Zone à trafic limité (ZTL) dans l'hypercentre. Voulue par la maire socialiste Anne Hidalgo, cette zone de 5,5 km interdit à tout véhicule de «transit» de traverser les quatre premiers arrondissements. 

A noter que les véhicules de secours, bus, taxis, VTC, personnes à mobilité réduite, automobilistes résidents ou travailleurs (ainsi que les cyclistes et trottinettes) ne sont, eux, pas affectés par cette mesure. 

135 euros d'amende 

Les accès à cette ZTL seront signalés explicitement. À chaque entrée, vous devriez ainsi voir un panneau avec un cercle blanc à bordure rouge sur fond blanc, indiquant la restriction de circulation. Mais que risquent les automobilistes s'ils enfreignent cette mesure ? 

«Tout conducteur d’un véhicule circulant (…) dans le périmètre est tenu de présenter, à la demande des agents compétents pour constater et verbaliser les infractions, un titre ou document justifiant de son autorisation à circuler à l’intérieur de la zone à trafic limité», précise l’arrêté. 

S'il ne le fait pas, le conducteur s'exposera à une contravention de quatrième classe, soit 135 euros selon Art. R 412-7 du Code de la route. Comme toute contravention de quatrième classe, celle-ci peut être minorée à hauteur de 90 euros ou majorée à 375 € si elle tarde à être payée. Toutefois, la mairie de Paris devrait se montrer clémente pendant les six premiers mois, durée de la période dite de prévention. Pas de verbalisation attendue, théoriquement, avant le 1er avril 2025.

Cette période de transition s’impose d’autant plus que doit être publié un second arrêté, lui aussi conjoint à la mairie de Paris et à la préfecture de police, stipulant «les modalités de contrôle ainsi que la liste des justificatifs permettant d’établir le droit à circuler à l’intérieur de la zone à trafic limité», peut-on lire dans le premier arrêté

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