Située en bordure nord du quartier du Vieux-Nice, la place Garibaldi est désormais squattée par des personnes issues de pays étrangers. Souvent alcoolisée, cette population provoque des nuisances le jour comme la nuit, sans que l’État n’intervienne.
La place Garibaldi de Nice (Alpes-Maritimes) n’est plus reconnaissable. La plus ancienne grande esplanade de la ville et l’une des plus emblématiques de Nice est désormais occupée par des individus quotidiennement ivres. Les riverains et commerçants du lieu, connu pour ses statuts et ses immeubles colorés, sont à bout.
«Il y a de moins en moins une belle population. Nous voyons de plus en plus de SDF. Parfois, quand ils rentrent dans les boutiques, ils nous demandent de leur donner 50 centimes ou un pantalon», a déclaré Pauline, une commerçante, au micro de CNEWS.
La présence de ces individus impacte également l’activité commerciale autour de la place Garibaldi. «On ne peut plus aller sur la place. C’est impossible. Elle est très mal fréquentée. Nous avons un pissoir en face de la boutique. Les gens viennent faire leur besoin devant nous», a fustigé, à son tour, Marie.
L'Etat «doit expulser ceux qui sont issus des pays de l’Est»
Face à cette situation, les habitants attendant une quelconque action de l’État. «L’État devrait prendre en charge ces personnes parce que ce ne sont pas des Français. On a un peu de mal. C’est compliqué de se dire qu’ils sont là et on ne peut rien faire», a dit Florian, un commerçant.
Le premier adjoint au maire de Nice, Anthony Borré, a estimé que l’État «doit expulser ceux qui sont issus des pays de l’Est et qui, ici, occupent l’espace public sans droit, ni titre, embêtent les riverains et les commerçants», a-t-il affirmé dans une vidéo partagée sur son compte X.
Place Garibaldi : mon coup de gueule !#Nice06 pic.twitter.com/WSyhziZuDH
— Anthony Borré (@anthony_borre) October 30, 2024
«Je souhaite que les commerçants arrêtent de vendre de l’alcool à ces personnes alcoolisées. Il faut une action plus forte et plus ferme. J’attends des résultats rapides», a-t-il ajouté.
Au total, et toujours selon Anthony Borré, la police municipale est intervenue 300 fois cette année pour verbaliser des personnes alcoolisées sur la place Garibaldi.
