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Pneus hiver : ce que vous risquez en cas de non-conformité au 1er novembre

La loi doit permettre plus de sécurité et éviter les routes bloquées. [Lino Mirgeler / dpa / AFP]

A partir de ce vendredi 1er novembre, les pneus hiver ou les chaînes deviennent obligatoires pour les véhicules dans certaines zones de montagnes françaises, jusqu’à la fin mars. Quelles sanctions sont encourues pour les personnes ne respectant pas la loi ?

Il est l'heure de changer sa monte de pneus. À partir de ce vendredi 1er novembre, et jusqu'au 31 mars 2025, les automobilistes traversant et vivant dans 34 départements français ont l’obligation d’équiper leur véhicule de pneus hiver, ou d’équipements similaires. La totalité des véhicules légers (moins de 3,5 tonnes), les utilitaires, les camping-cars, les poids-lourds et les autocars sont concernés par la réglementation. 

Qu'ils soient de la région ou de passage, les automobilistes qui viendraient à être contrôlés par les forces de l’ordre sans l’équipement adéquat seront punis par une amende de quatrième classe, soit 135 euros. Les autorités ont même la possibilité d’immobiliser le véhicule, si elles estiment qu’il représente un danger.

Objectif : renforcer la sécurité des usagers

La mesure, présente dans la loi Montagne II de décembre 2016, oblige d’être équipé de quatre pneumatiques hiver ou de disposer d’au moins deux chaînes (ou autre dispositif antidérapant amovible, comme les chaussettes à neige). Ces dernières doivent être stockées à bord du véhicule et prêtes à l’emploi, sur les roues motrices.

L’objectif de cette mesure est de renforcer la sécurité des usagers, mais aussi d’éviter les situations de routes bloquées en montagne, lorsqu’un véhicule non équipé se retrouve coincé ou incapable de se dégager d’une situation à cause des éléments climatiques (neige, verglas).

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