La météo de cette fin de mois d’octobre, dans la moitié nord de la France, a été soulignée par de forts brouillards, aussi denses que fréquents. Pas de panique, cela est tout à fait normal.
Depuis quelques jours, un brouillard plus fréquent qu’à l’habituelle s’est installé dans la partie nord de l’Hexagone, à savoir dans les Hauts-de-France, en Île-de-France, mais également en Normandie.
Pour rappel, le brouillard est la suspension dans l'atmosphère de très petites gouttelettes d'eau réduisant la visibilité au sol à moins d'un kilomètre. Le brouillard est en fait un nuage dont la base touche le sol.
En météorologie, trois facteurs sont majoritairement responsables de la fréquence de ce phénomène, là savoir l'humidité, la chute des températures et l'absence du vent.
En effet, pour que cette masse nuageuse puisse se former, il faut que les basses couches de l’atmosphère, celles qui sont au contact du sol ou presque, soient humides.
D’après Météo France, l’abondance de fortes pluies ces derniers mois couplée avec une humidité plaquée au sol par les fortes pressions qui dominent le ciel français ces derniers mois seraient en partie responsables de la création de ce brouillard dense et fréquent.
Des températures plus fraîches
Afin que l’humidité se transforme en brouillard, il faut que les températures soient basses pour qu’elles puissent se condenser, formant par la suite de minuscules gouttelettes d’eau et donc du brouillard.
En cette fin de mois d’octobre, les températures ont commencé à baisser, favorisant grandement la création de ce phénomène. Lundi 28 octobre, l’indicateur thermique national, atteignait 14,38 °C, contre par exemple 21°C au début du mois de septembre, ce qui montre un rafraîchissement logique des températures au vu de la saison hivernale se rapprochant à grands pas.
Un vent presque absent
La création du brouillard est simplifiée par une absence de vent. Concrètement, lorsque le vent est absent, la condensation de l’humidité en est donc facilitée, ce qui permet une constitution bien plus rapide du brouillard. Si le vent est trop important, le refroidissement doit s’effectuer sur une surface d’air beaucoup plus imposante.
C’est donc pour ces raisons que ces nuages de basse altitude ont été d’une récurrence accentuée durant ce mois d’octobre.