En direct
A suivre

Emmanuel Macron au Maroc : pourquoi le nom de Yassine Belattar ne figurait-il pas sur la première liste d'invités du président ?

En visite pour trois jours au Maroc, Emmanuel Macron est notamment accompagné de l’humoriste controversé Yassine Belattar. Pourtant, il ne faisait pas partie de la première liste de la délégation officielle annoncée par l'Elysée.

Yassine Belattar est bien présent au Maroc. En visite pour trois jours dans le pays, Emmanuel Macron a fait le voyage entouré de plusieurs personnalités politiques, culturelles ou économiques. Toutefois, l’une d’entre elles a suscité plusieurs interrogations, puisqu’elle n’était pas annoncée par l’Elysée dans la première liste de la délégation officielle. 

Il s’agit de Yassine Belattar, humoriste controversé condamné pour menaces de mort et de crimes visant des personnalités du monde du spectacle en septembre 2023, absent de la première liste d'invités mais bien présent dans la seconde mouture.

Pour justifier cet oubli, l’Elysée a déclaré «que la première liste n'était pas exhaustive». Pourtant, pas moins de122 invités figuraient dans le document. 

Yassine Belattar, proche d’Emmanuel Macron 

Soutien d’Emmanuel Macron depuis son premier quinquennat, Yassine Belattar avait été nommé début 2018 membre du Conseil présidentiel des villes. Un an plus tard, il avait démissionné de son poste après des propos de Jean-Michel Blanquer sur le voile islamique.

Questionné au sujet de ce début de polémique ce mardi par CNEWS, l’entourage du président de la République a confié que la présence de l’humoriste dans la délégation «ne vaut pas adhésion à ses idées».

En septembre 2023, l’humoriste de 41 ans avait été condamné à quatre mois d’emprisonnement avec sursis pour menaces de mort et de crimes à l’encontre de personnalités du monde du spectacle.

«Je ne suis pas Charlie, je ne suis pas Nice»

Mais si la présence de l'humoriste soulève autant les critiques, c’est parce qu'il a été accusé en 2017 d’avoir déclaré dans un spectacle : «Je ne suis pas Charlie, je ne suis pas Nice. J’ai le droit de choisir mes deuils», après les attentats.

Des propos qu'il avait néanmoins démentis par la suite, déclarant : «Je ne choisis pas mes deuils. Je ne suis pas Charlie, je ne suis pas Nice, je suis Français et tout ça fait que je suis toujours en deuil quand il y a un malheur sur le territoire français».

Malgré ces événements, Yassine Belattar a conservé ses liens étroits avec le chef de l’Etat. Après les attaques terroristes du Hamas en Israël, l’humoriste avait été reçu par deux conseillers du président quelques jours avant la grande marche contre l’antisémitisme de novembre 2023, manifestation à laquelle Emmanuel Macron avait fait le choix de ne pas participer.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités