Le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu a souhaité, ce mardi, que le député Andy Kerbrat, interpellé après avoir acheté de la drogue, soit sanctionné par la justice.
«C’est à la justice de se prononcer». Ce mardi, Sébastien Chenu est revenu sur l’affaire qui implique actuellement le député LFI Andy Kerbrat, arrêté le 17 octobre dernier alors qu'il était en train d'acheter des produits stupéfiants sur le quai de la station de métro Lamarck-Caulaincourt (18e arrondissement).
«Il a commis un délit et à ce titre, il doit être sanctionné comme tel», a considéré le vice-président du Rassemblement national. Celui-ci a cependant réfuté l’hypothèse d’une révocation de sa fonction de parlementaire, laissant ce choix entre les mains des «personnes compétentes».
Le soutien de sa famille politique
S’il est pris pour cible par ses adversaires, Andy Kerbrat a pu compter, ce mardi, sur le soutien de Mathilde Panot. Lors d’une conférence de presse, la présidente des députés insoumis a souhaité un «bon rétablissement» à son collègue. «L’addiction, comme la consommation de drogue sont des enjeux de santé publique», a-t-elle ajouté.
Dans un communiqué, Andy Kerbrat, député de Loire-Atlantique, a reconnu les faits. Poursuivi «pour usage de stupéfiants et convoqué pour une notification d’une ordonnance pénale», le parlementaire a, par le biais d’un communiqué, reconnu sa «responsabilité».
Communiqué du député Andy Kerbrat suite aux révélations de la presse. pic.twitter.com/KzXVzJZh4g
— Andy Kerbrat (@AndyKerbrat) October 21, 2024
«Face à des problèmes personnels et des fragilités psychologiques, j’ai pu consommer des drogues de synthèse et suis pleinement conscient de leurs effets sur la santé et notamment sur la mienne», a-t-il reconnu, ajoutant vouloir «suivre un protocole de soins».