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«7 octobre, jour de joie» : Dieudonné visé par une nouvelle plainte pour apologie du terrorisme

Alors que le monde commémore le 7 octobre, jour des attaques du Hamas en Israël, l'humoriste controversé a choisi de célébrer cette date, invoquant l'anniversaire de sa fille. [X/@MbalaDieudo]

L'humoriste controversé Dieudonné fait l'objet ce mercredi d'une nouvelle plainte de la part de plusieurs avocats, après une vidéo postée ce lundi 7 octobre, jour du triste anniversaire des attaques du Hamas en Israël.

Un groupement d'avocats a annoncé ce mercredi 9 octobre déposer plainte contre Dieudonné, pour apologie du terrorisme sur une vidéo postée sur X ce lundi, intitulé «7 octobre, jour de joie».

Alors que le monde a commémoré le 7-Octobre, jour des attaques du Hamas contre Israël, l'humoriste controversé a choisi de célébrer cette date.


Pour cause, on peut entendre Dieudonné indiquer que ce «jour de bascule (...) représente l'espoir face aux ténèbres».

«C'est ce jour qu'est née ma fille (...) C'est donc aujourd'hui, 7 octobre 2024, jour de grâce que cet ange fête ses 15 ans», a-t-il aussi déclaré après une succession de réflexions sur le traitement médiatique de la date des attaques du Hamas. 

Une «instrumentalisation» dénoncée par Noémie Montagne, qui n'est qu'autre que la mère de la fille de l'humoriste. Sur X, elle dénonce des paroles «monstrueuses».

«Je vous le dis, Dieudonné va se défendre en jouant sur une ambiguïté en faisant référence à l'anniversaire de notre fille qui est née un 7 octobre», a-t-elle déclaré sur X, imaginant la riposte de son ancien compagnon face à une procédure judiciaire. 

D'autant plus que cela fait plusieurs années que ce dernier ne voit plus ses enfants, selon les confidences de Noémie Montagne à Me Julie Jacob, une des avocates à l'origine de la plainte : «Il ose faire cette vidéo abjecte dans le but d'un bad buzz, mais il ne voit pas ses enfants», lui a-t-elle confiée. 

L'humoriste connu depuis plusieurs années pour de nombreux propos antisémites «encourt jusqu'à sept ans de prison, et 100.000 euros d'amende», selon Me Julie Jacob.

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