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«Une partie de moi est morte le 7-Octobre», s’émeut l'avocat Alain Jakubowicz

L'avocat Alain Jakubowicz a fait part ce mercredi sur CNEWS de son émotion, un an après les attaques terroristes du Hamas en Israël. «Une partie de moi est morte le 7-Octobre», a-t-il confié.

Un an après les attaques terroristes du 7-Octobre sur Israël, l’émotion est toujours présente. Invité sur le plateau de CNEWS, l’avocat Alain Jakubowicz s’est confié avec émotion sur ce drame qui a touché les communautés juives du monde entier, ainsi que lui-même.

«Après le Nouvel an juif, très triste, qui vient d'être célébré par la communauté juive de France, vendredi soir va commencer la journée la plus importante dans le calendrier des juifs : Yom Kippour, le jour du grand pardon. (…) Je ne fréquente pas beaucoup les synagogues, mais ce jour-là, j'y vais par respect pour ma famille, pour mes parents, pour mes grands-parents qui ont fait que je sois devenu Français et que je suis Français», a-t-il avoué, rappelant sa fierté d’être Français avant d’évoquer le passé de sa famille

«Je suis né dans une famille de réfugiés, des gens qui sont arrivés dans ce pays avec leurs valises en carton. Ils m'ont prénommé Alain précisément parce que je devais être Français. C'était une chance extraordinaire de devenir Français. Ils nous ont enseigné cet amour de la France. Mon grand-père, qui lisait encore la presse en yiddish, arborait chaque 14 juillet, 8 mai, 11 novembre, fièrement un drapeau français à sa fenêtre. Ils ont fait en sorte que nous soyons devenus ce que nous sommes devenus pour nous ancrer dans ce pays et être fiers d'être Français», a-t-il poursuivi devant Pascal Praud.

«C'est aux salauds de partir»

«Les Juifs de France n'ont jamais rien demandé, sauf qu'on leur foute la paix. Aujourd'hui, ils sont désignés et ils ne demandent rien. Mais ils sont sur le devant de la scène, à l'insu de leur plein gré, d'une certaine façon. Ils sont désignés. Et ça, c'est absolument insupportable. Et pourquoi, moi, j'ai voulu être muet le 7 octobre ? Parce que c'est une partie de moi qui est morte», a confié Alain Jakubowicz, faisant part de sa tristesse après les attaques terroristes du Hamas, avant d’ajouter qu’il ne quittera jamais la France.

«C’est aux salauds de partir, pas à moi», a-t-il ajouté après sa déclaration sur la fierté d’être Français et l’émotion au sein de la communauté juive.

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