Lors de sa prise de parole, Laurent Wauquiez s'est attaqué aux députés du Nouveau Front populaire, dénonçant les actes des socialistes qui, selon lui, «ne se lèvent plus quand la question de laïcité est abordée».
«La gauche épouse désormais les causes les plus extrémistes de Jean-Luc Mélenchon», a-t-il ajouté.
Laurent Wauquiez : «L’extrême-gauche épouse désormais les causes les plus extrémistes de Jean-Luc Mélenchon» pic.twitter.com/3R0KVzupQn
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«Quand la loi ne protège plus nos enfants, il faut changer de loi» suggère Laure Lavalette #Punchline pic.twitter.com/thLIuMRLUL
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La présidente du groupe de La France insoumise Mathilde Panot a chargé le Premier ministre, mais aussi le président de la République.
«Je veux dire au président Macron :«Nous ne vous craignons pas». «Vous n’avez plus aucune légitimité pour appliquer votre politique de malheur», a-t-elle lancé dans l'Hémicycle.
Gabriel Attal : «L’Etat de droit, c’est le rempart contre la folie des hommes» pic.twitter.com/SyocpLmUN7
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Gabriel Attal a indiqué que son groupe «Ensemble pour la République»«veillera sur les acquis de ces sept dernières années».
L'ancien Premier ministre s'est adressé au nouveau locataire de Matignon, lui promettant de ne «jamais être celui qui cherchera à compliquer la tâche du gouvernement».
Lors de sa prise de parole en tant que président du groupe «Ensemble pour la République», Gabriel Attal s'est adressé frontalement aux députés socialistes.
«Pourquoi ne pas avoir accepté d’entrer au gouvernement pour appliquer vos idées ?», a-t-il lancé.
Marine Le Pen a exigé mardi que le gouvernement de Michel Barnier présente une nouvelle loi immigration, reprenant les mesures censurées par le Conseil constitutionnel lors de l'examen de la précédente loi.
«Nous vous demandons de remettre à l'agenda, dès le premier trimestre 2025, une loi immigration restrictive, reprenant a minima les dispositions censurées par le Conseil constitutionnel», a lancé la présidente des députés RN au Premier ministre après sa déclaration de politique générale à l'Assemblée.
Celle-ci a placé cette demande dans les «lignes rouges» susceptibles de motiver une censure du gouvernement par son groupe.
La présidente du groupe RN a demandé une application permanente des OQTF. «Je vous suggère de mettre en place une règle simple : en l'absence de laissez-passer consulaire, zéro visa», a-t-elle ajouté.
Marine Le Pen a indiqué au gouvernement que «la France n'avait plus le temps pour les demi-mesures».
Cette dernière a indiqué que son groupe se montrerait «exigeant vis-à-vis du gouvernement et de ses méthodes».
Marine Le Pen a fait savoir qu'elle ne voterait pas de motion de censure, afin de «donner une chance» au nouvel exécutif. «Nous voulons être une force de construction et le plus vite possible d'alternance».
En conclusion de sa déclaration de politique générale, Michel Barnier a appelé à «prendre soin de la République», car elle est, selon lui, «fragile».
Smic : voici le montant du nouveau salaire minimum à partir du 1er novembre https://t.co/M7hhSgKzLg
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Dans un contexte international sous tension, Michel Barnier a réitéré son intention «d'agir au service de la paix et de la sécurité en Europe et dans le monde».
Le Premier ministre a redemandé le cessez-le-feu à Gaza. «La stabilité durable dans cette région repose sur une solution à deux Etats», a-t-il indiqué.
Michel Barnier a annoncé la reprise de l'examen du projet de loi sur la fin de vie à partir de 2025.
Michel Barnier envisage de restreindre «davantage» les visas pour les pays qui rechignent à accueillir leurs ressortissants expulsés.
Michel Barnier a souhaité revoir la politique de la France en ce qui concerne l'immigration. «Nous ne contrôlons plus notre politique migratoire», a-t-il jugé.
Le Premier ministre s'est dit favorable au rétablissement des frontières, selon les règles fixées par l'Union européenne, comme «l'a fait l'Allemagne».
Sur le volet sécuritaire et pénal, Michel Barnier a annoncé une réflexion sur l'excuse de minorité.
Le Premier ministre s'est dit favorable à des «peines de prison courtes mais immédiatement exécutées pour certains délits».
Il a également indiqué qu'il était «urgent de construire des places de prison», mais aussi de «créer des établissements de courtes peines pour mineurs délinquants».
Le projet de loi d'orientation pour la souveraineté agricole, qui n'avait pas pu être examiné au Sénat après avoir été adopté à l'Assemblée à cause de la dissolution, sera repris «sans délai» par le gouvernement, a annoncé mardi Michel Barnier.
«Il faut renforcer la transparence sur les marges pratiquées dans la grande distribution. Et encourager les contrats tripartites entre agriculteurs, transformateurs et distributeurs», a déclaré le Premier ministre, ajoutant vouloir «soutenir les agriculteurs lorsqu'ils sont frappés par les crises».
Michel Barnier a considéré que «l'école resterait la priorité», annonçant des mesures permettant de «renforcer l'attractivité du métier d'enseigner», afin également de «mieux soutenir les élèves en difficulté et de lutter contre le harcèlement».
Michel Barnier a annoncé une revalorisation du SMIC à hauteur de 2% dès le 1er novembre.
«Nous n'aurons aucune tolérance à l’égard du racisme et de l’antisémitisme, de la violence faite aux femmes, ni du communautarisme», a exprimé Michel Barnier.«Il n'y aura aucun accommodement sur la défense de la laïcité. Nous n’accepterons aucune discrimination», a-t-il ajouté.
Michel Barnier : «Il n'y aura aucune tolérance à l'égard du racisme et de l'antisémitisme» pic.twitter.com/OR0RWVcIdO
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Le Premier ministre s'est adressé aux habitants de Nouvelle-Calédonie, leur adressant un soutien total.
«Une nouvelle période doit s'ouvrir en Nouvelle-Calédonie, basée sur la reconstruction économique et sociale».
Michel Barnier s'est dit ouvert à des «aménagements raisonnables et justes», en concertation avec les partenaires sociaux, sur la très décriée réforme des retraites.
«Certaines limites de la loi votée le 15 avril 2023 peuvent être corrigées. Les questions des retraites progressives, de l'usure professionnelle, de l'égalité entre les femmes et les hommes face à la retraite méritent mieux que des fins de non-recevoir», a-t-il déclaré lors de sa déclaration de politique générale, en précisant vouloir «proposer aux partenaires sociaux de réfléchir à des aménagements, raisonnables et justes».
Michel Barnier : Il faudra «reprendre le dialogue» sur les retraites, «certaines limites de la loi votée le 15 avril 2023 peuvent être corrigées» pic.twitter.com/5unpSevjSS
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Michel Barnier a déclaré vouloir renforcer le «dialogue avec le terrain».
Le Premier ministre a ainsi annoncé la mise en place d'une «journée nationale des consultations citoyennes», partout en France.
Le Premier ministre Michel Barnier s'est dit en faveur d'une «réflexion sur le scrutin proportionnel».
Le Premier ministre Michel Barnier a insisté sur «l'écoute et le respect» entre le gouvernement et le Parlemen.
«Nous avons besoin d'une nouvelle méthode», «même si le respect n'est pas toujours réciproque», a-t-il lancé, regardant les députés de La France insoumise.
Dénonçant l'augmentation de «la dette écologique», Michel Barnier a déclaré que son gouvernement devrait faire plus «contre le changement climatique» et pour «préserver la biodiversité».
Considérant que la France était «la championne des dépenses publiques», Michel Barnier a annoncé qu'une contribution «exceptionnelle serait demandée aux Français les plus fortunés».
Le Premier ministre a fait savoir que son gouvernement lutterait férocement contre «la fraude fiscale».
Michel Barnier : «Nous demanderons une contribution exceptionnelle aux Français les plus fortunés» pic.twitter.com/nDCsrl2ZsJ
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Lors de sa déclaration, Michel Barnier a indiqué que la volonté de son gouvernement serait de «ramener le déficit de notre pays à 5% en 2025, pour revenir sur le plafond des 3% en 2029».
Michel Barnier : «J’ai conscience de la gravité et de l’importance de ce moment» pic.twitter.com/Dl16KurNfw
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Les députés du groupe de La France insoumise ont brandi leur carte d'électeur pendant le discours de Michel Barnier.
«On a pas voté pour vous», a-t-on pu entendre.
Michel Barnier chahuté par les députés LFI qui brandissent leur carte d’électeur pic.twitter.com/hx077fuNtf
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Les 577 députés ont observé une minute de silence en hommage a Philippine, étudiante de 19 ans, tuée et retrouvée dans le bois de Boulogne le 21 septembre dernier.
«Philippine avait 19 ans seulement. Cette tragédie insoutenable fait lever une vague d’émotion», a déclaré la président de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet.
Une minute de silence a été observée à l'Assemblée nationale, en hommage à Philippine, jeune étudiante tuée il y a dix jours à Paris. pic.twitter.com/XmtFIp8Pa8
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« L’immigration est une réalité qui interroge les peuples», détaille Maud Bregeon. «Une réalité que nous traiterons avec sérieux fermeté et humanisme». «Il faut distinguer l’immigration illégale et incontrôlée, qui peut générer de l’insécurité, et l’immigration légale avec des gens qui travaillent dans les restaurants, les industries. Il ne faut pas aborder le sujet avec dogmatisme».
Michel Barnier a rappelé mardi en Conseil des ministres "son attachement intangible à l’État de droit", dont le non-respect est une "ligne rouge" pour le Premier ministre, a rapporté la porte-parole du gouvernement Maud Brégeon après des déclarations du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau. "Il est inenvisageable de remettre en cause (l’État de droit) ne serait-ce que d'un centimètre", a-t-elle dit.
"C'est le cadre (que Michel Barnier) a fixé et qu'il continuera à fixer pour l'ensemble du gouvernement", a ajouté Mme Brégeon. M. Retailleau a suscité de nombreuses critiques au sein du camp présidentiel et à gauche après avoir déclaré que l’État de droit n'était "pas intangible, ni sacré". Le ministre de l'Intérieur a regretté mardi matin des "faux débats", en précisant que l'"Etat de droit était "le fondement de (la) République".
Le député des Yvelines, Benjamin Lucas-Lundy, a annoncé ce mardi que le groupe parlementaire des Écologistes allait «écouter attentivement» la déclaration politique générale de Michel Barnier devant les députés.
Néanmoins, les Écologistes ont d’ores et déjà indiqué qu’ils allaient travailler à la censure de ce gouvernement qui perpétue «la politique injuste et brutale d’Emmanuel Macron» et qui n’a pas de «légitimité». Le député écologiste croit en la réussite de cette motion de censure. «Léon Blum écrivait «j’y crois parce que je l’espère» et bien, je crois et j’espère qu’il y a une conscience humaniste, républicaine qui fera dire à certains collègues que trop c’est trop.
Nous considérons que cette censure est d’intérêt général et nous espérons convaincre au-delà de nos rangs qu’elle est nécessaire», a-t-il déclaré.
Un hommage à Philippine sera rendu à l’Assemblée nationale ce mardi à 15h, selon les informations de la présidence à CNEWS. Mathilde Panot, la présidente du groupe Insoumis à l’Assemblée nationale a indiqué qu’un hommage serait rendu ce mardi 1er octobre à la jeune Philippine tuée et violée le 20 octobre dernier.
Les 103 femmes victimes de féminicide en France depuis le début de janvier seront associées à cet hommage. Mathilde Panot a néanmoins dénoncé le refus de Yaël Braun-Pivet de la tenue d’une minute de silence pour les deux Français morts au Liban.
Manuel Valls : «Ce gouvernement, et je crois que c’est une erreur, ressemble à un gouvernement vintage». #LaGrandeInterview pic.twitter.com/uHdT0Q3wPI
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Alors que le Premier ministre doit présenter les grands axes de sa politique, ce mardi devant les députés, il ne prendra pas «le risque» de se voir invalidé par le Parlement en se soumettant au traditionnel vote de confiance, a confirmé son entourage ce lundi.
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Le Premier ministre Michel Barnier doit prononcer sa déclaration de politique générale devant le Parlement, ce mardi 1ᵉʳ octobre. Important, ce discours permet à chaque nouveau locataire de Matignon d’exposer son projet à la tête du gouvernement et de donner les grandes orientations de son programme.
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