Plusieurs semaines après ses propos sur «l'intifada à Paris», Elias d'Imzalene a été placé sous contrôle judiciaire ce jeudi 26 septembre, a appris CNEWS auprès parquet. Une enquête avait été ouverte sur sa prise de parole lors de la manifestation en soutien à la Palestine du 8 septembre dernier.
L'activiste islamiste Elias d'Imzalem a été déféré par le parquet de Paris ce jeudi 26 septembre avant d'être placé sous contrôle judiciaire par le juge des libertés et de la détention (JLD) dans le cadre de l'enquête sur sa prise de parole lors d'une manifestation pro-palestinienne du début du mois, a appris CNEWS du ministère public.
Elias d'Imzalène sera jugé le 23 octobre prochain du chef de «provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion», a ajouté le parquet.
Le 8 septembre dernier, l'homme - de son vrai nom El Yess Zarelli - avait déclaré durant le rassemblement vouloir «mener l'Intifada à Paris». À la suite de ces propos, une enquête avait été ouverte contre lui le 13 septembre,
avait annoncé le Parquet de Paris. Elle est diligentée par la brigade de répression de la délinquance contre les personnes.Plusieurs provocations
La brigade de répression de la délinquance à la personne a été saisie pour différents chefs d’accusation : «Provocation publique à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine, nation, race ou religion déterminée» ; «Provocation publique et directe non suivie d’éffet à commettre des atteintes volontaires à la vie ou à l’intégrité physique de la personne aggravée par l’origine/religion de l’article 132-76 du Code Pénal» ; «Provocation publique et directe non suivie d’effet à commettre des crimes ou délit portant atteintes aux intérêts fondamentaux de la nation».
Lors de ce rassemblement, l'homme avait également déclaré : «Le génocide a des complices. Ils s'appellent Biden, ils s'appellent Macron, Macron le voleur d'élections, n'est-ce pas ? On les connaît les voleurs, qui habitent à l'Élysée et à Matignon. On les connaît. Et est-ce qu'on est prêt à les virer eux aussi ?».