Après une manifestation propalestinienne, dimanche 8 septembre dernier, l'influenceur Elias d'Imzalène a été signalé au ministère de l'Intérieur pour avoir déclarer vouloir «mener l'Intifada à Paris». Ce 13 septembre, une enquête est désormais ouverte à son encontre.
«Mener l'Intifada à Paris». L'influenceur politique musulman connu sous le surnom d'Elias d'Imzalène, fiché S et proche des Frères musulmans, a tenu ces propos lors d'une manifestation propalestinienne, dimanche 8 septembre dernier. Il a été signalé par le ministère de l'Intérieur en date du 10 septembre pour avoir appelé à la violence et à la révolte.
Lors de ce rassemblement, l'influenceur, de son vrai nom El Yess Zarelli a notamment déclaré : «Le génocide a des complices. Ils s'appellent Biden, ils s'appellent Macron, Macron le voleur d'élections, n'est-ce pas ? On les connaît les voleurs, qui habitent à l'Élysée et à Matignon. On les connaît. Et est-ce qu'on est prêt à les virer eux aussi ?».
Une enquête ouverte pour plusieurs chefs d'accusation
Des propos alarmants que les autorités n’ont pas tardé à signaler. En effet, le Parquet de Paris a confié à CNEWS vendredi 13 septembre qu’une enquête s’était ouverte ce jeudi. La brigade de répression de la délinquance à la personne a été saisie pour différents chefs d’accusation.
La source judiciaire proche de CNEWS les détaille : «Provocation publique à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personne à raison de leur origine, nation, race ou religion déterminée», «Provocation publique et directe non suivie d’éffet à commettre des atteintes volontaires à la vie ou à l’intégrité physique de la personne aggravée par l’origine/religion de l’article 132-76 du Code Pénal» mais aussi «Provocation publique et directe non suivie d’effet à commettre des crimes ou délit portant atteintes aux intérêts fondamentaux de la nation».
Par ailleurs, le préfet de police de Paris a annoncé l'interdiction des prochaines manifestations organisées par les mêmes acteurs.