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Appel à la grève à l'école le 1er octobre : à quoi faut-il s’attendre ?

Cette grève coïncide avec le début de l'examen du projet de loi finances 2025. [©Mychèle DANIAU/AFP]

Réclamant une revalorisation de leurs salaires, l'amélioration de leurs conditions de travail et l'abrogation de la réforme des retraites, les enseignants appellent à la grève mardi 1er octobre.

«Pour les salaires, les services publics et l'abrogation de la loi retraites», les syndicats enseignants appellent à la grève mardi 1er octobre. Cela intervient juste après la nomination de la nouvelle ministre de l'Education nationale, Anne Genetet, qui ne fait pas l'unanimité.

On lui reproche notamment son inexpérience sur les questions scolaires puisque la ministre, inconnue du grand public, a plutôt oeuvré jusqu'ici sur des dossiers concernant la défense et la diplomatie à l'Assemblée nationale.

Si sa nomination a été source de mécontentement, son nom n'est toutefois pas mentionné dans le communiqué diffusé par l'intersyndicale, qui pointe plutôt la nécessité de faire entendre «les urgences sociales». Cette grève, qui coïncide avec le début de l'examen du projet de loi finances 2025, se greffe en réalité à un mouvement plus large des services publics.

En dehors de l'abrogation de la réforme des retraites, les personnels de l'Education nationale demandent notamment une revalorisation de leurs salaires et dénoncent la «dégradation continue» de leur pouvoir d'achat, particulièrement impacté «par le gel du point d'indice et l'inflation».

Ils réclament également une amélioration globale de leurs conditions de travail, dégradées par «les classes surchargées, la précarité que subissent les AESH» ou encore «le manque de postes ou de places pour répondre aux besoins des élèves en situation de handicap».

Le Snuipp-FSU rappelle que lorsqu'un préavis de grève est déposé, «toute personne exerçant des fonctions d'enseignement dans une école doit déclarer au moins 48 heures avant la grève son intention d'y participer».

Les familles seront donc informées s'il n'y a pas classe et un accueil gratuit sera potentiellement proposé, selon les circonstances. Dans le public, les enseignants non-grévistes se chargent de l'accueil des enfants si moins de 25% des effectifs se sont déclarés grévistes. Si cette part dépasse les 25%, le service d'accueil est censé être assuré par la commune.

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