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Nouveau gouvernement : «Retour du macronisme», «Maintenant au travail»... Les réactions politiques s'enchaînent après l'annonce des membres de l'exécutif

La composition finale du gouvernement de Michel Barnier a été annoncée. [Sarah Meyssonnier/Pool/File Photo/Reuters]

Le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, a détaillé, ce samedi 21 septembre, la composition finale du gouvernement de Michel Barnier. Sur les réseaux sociaux, les réactions politiques se sont succédées.

C’est fait. Ce samedi 21 septembre, le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, a annoncé la composition du gouvernement de Michel Barnier après plusieurs semaines de suspens et de crise politique.

À la suite de cette liste, comptant une trentaine de ministres, plusieurs figures politiques ont pris la parole. À peine la composition de son gouvernement annoncée, Michel Barnier a réagi sur le réseau social X. «Une équipe ! Maintenant, au travail !», a-t-il tweeté. 

À gauche, le député Louis Boyard (LFI) était le premier à s'exprimer, estimant que l'«on savait déjà que l’on aurait un gouvernement de perdants aux élections».  

«Ils nomment Laurent St Martin qui est littéralement celui que j’ai.. battu aux élections en 2022. Ils ne font même plus semblant ! Ces perdants n’ont rien à faire au pouvoir. Qu’ils dégagent», a-t-il écrit.

La Présidente du groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, a estimé que «tous les perdants» ont été «recyclés». «Un ministre de l’Intérieur qui parle de "français de papier". Un gouvernement sans légitimité qui tient grâce à l’appui de Le Pen. Définitivement Macron rabougrit La France», a-t-elle dit.

Pour Lucie Castets, qui a été désignée candidate du Nouveau Front populaire à Matignon, «la démocratie est humiliée ce soir».

«On nous promettait un gouvernement de concorde, on a un gouvernement de droite dure. C’est la démocratie qui est humiliée ce soir avec la fin de ce suspense de papier», a-t-elle réagi à la suite de l’annonce de la composition des membres du gouvernement de Michel Barnier.

«Le libéralisme et le conservatisme ad nauseam», a affirmé, de son côté, Sandrine Rousseau, députée de la 9e circonscription de Paris.

À droite, le président du Rassemblement naitonal, Jordan Bardella, a affirmé que ce nouveau gouvernement «signe le retour du macronisme par une porte dérobée».

«Ce que les Français ont démocratiquement sanctionné, à deux reprises, ne peut revenir par de lamentables jeux d’appareils et calculs politiciens. C'est donc un gouvernement qui n’a aucun avenir», a-t-il écrit sur le réseau social X.

«Les Français, qui ont exprimé par deux fois lors des dernières élections leur volonté de rompre avec sept années de renoncements et d’échecs du macronisme, se retrouvent ce soir avec un gouvernement remanié, éloigné du désir de changement et d’alternance exprimé en juin dernier», a tweeté Marine Le Pen, Présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale.

«Ce gouvernement transitoire est la conséquence du bourbier créé par des alliances contre-nature nouées lors des élections législatives. La grande alternance que nous appelons de nos vœux, nous allons continuer de la préparer pour permettre à la France de se relever», a-t-elle ajouté.

Dans un communiqué, le député des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti, a indiqué que «le gouvernement de Michel Barnier, c’est la victoire du macronisme qui absorbe de nouveaux ralliés issus des Républicains et de la gauche pour poursuivre la même politique mère de la même faillite nationale».

«Désavoué trois fois par les Français dans les urnes, le « en même temps » immobile et impuissant gagne du temps et s’offre une survie de façade sans levier politique et parlementaire».

Du côté du camp présidentiel, les avis sont partagés. Le député du Nord Gérald Darmanin, qui occupait jusque-là le ministère de l’Intérieur avant la nomination de son successeur Bruno Retailleau, a souhaité «la pleine réussite du gouvernement mené par Michel Barnier».

«Son succès sera celui de la France et des Français», a-t-il ajouté.

Le député Renaissance de la Vienne, Sacha Houlié, a estimé que «la coloration du gouvernement penche à droite toute, telle que François Fillon l’aurait voulu en 2017».

«Peu de doutes sur le discours de politique générale sinon les promesses d’austérité budgétaire, de réformes régaliennes inacceptables et de remise au grenier des velléités de justice fiscale ou d’accès aux services publics, consécration de la pensée conservatrice de la famille aux dépends des femmes et des homosexuels», a-t-il noté.

Et de poursuivre : «Si cela se confirme, conformément aux principes que je défends depuis toujours, je serai un opposant résolu mais constructif à ce gouvernement».

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