Le nouveau ministre de l'Economie et des Finances Antoine Armand a estimé samedi dans une interview au JDD qu'exclure "d'office certains prélèvements exceptionnels et ciblés ne serait pas responsable" vu l'état des finances publiques françaises.
Promettant que les classes moyennes seraient "soutenues", il a aussi refusé de faire de la hausse des impôts une "doctrine" tout en appelant dans le même temps à "baisser la dépense publique et la rendre plus efficace" pour dégager les milliards d'euros d'économies nécessaires au rétablissement des comptes publics.
Franck Louvrier, maire LR de la Baule, réagit à cette nouvelle formation du gouvernement qui virerait à droite : «C’est un gouvernement de combat» pic.twitter.com/FUQOkYvJqa
— CNEWS (@CNEWS) September 21, 2024
Plus de deux semaines après l'arrivée de Michel Barnier à Matignon, son gouvernement, composé de 19 ministres, a été dévoilé ce samedi soir.
Retrouvez la liste complète ici.
Une équipe ! Maintenant, au travail !
— Michel Barnier (@MichelBarnier) September 21, 2024
Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée, a annoncé, ce samedi 21 septembre, la composition du gouvernement de Michel Barnier et ses ministres pic.twitter.com/QPK4Jkd40k
— CNEWS (@CNEWS) September 21, 2024
Emmanuel Macron réunira le nouveau gouvernement de Michel Barnier au complet lundi à 15H00 pour un Conseil des ministres, a annoncé samedi l'Elysée.
Ce Conseil des ministres sera précédé d'un petit-déjeuner d'accueil des ministres à Matignon à 08h00, ont ajouté les services du Premier ministre, qui précisent que les passations de pouvoir au sein des ministères se feront lundi matin, entre 10h00 et 13h00.
Alexis Kohler, secrétaire général de l'Elysée, a annoncé la liste des ministres de Michel Barnier. Quelques noms connus et pressentis, comme Bruno Retailleau ou Jean-Noël Barrot ont été confirmés.
A Paris, la préfecture de police a compté 3.200 participants à la manifestation contre Emmanuel Macron et Michel Barnier. Les partis de gauche et diverses associations avaient appelé à manifester ce samedi 21 septembre «contre le gouvernement Macron-Barnier».
Michel Barnier a commencé à appeler samedi après-midi ses futurs ministres, selon des sources au sein du camp présidentiel.
Plus de deux semaines après son arrivée à Matignon, le 5 septembre, le Premier ministre a transmis vendredi soir une liste de noms "finalisée" au président Emmanuel Macron, et le MoDem a acté sa participation, même si des députés du parti centriste, inquiets d'une équipe marquée trop à droite, restent réservés.
Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a prédit samedi une censure à l'automne, lors de l'examen du budget à l'Assemblée nationale, du gouvernement du nouveau Premier ministre Michel Barnier, à qui il ne voit "aucun avenir".
"Barnier n'a aucun avenir. Son destin promis est qu'il sera battu à l'Assemblée nationale, sans doute sur son projet de budget, et qu'il tombera à la faveur d'une motion de censure si ceux qui se disent de l'opposition continuent à l'être. Voilà la vérité", a déclaré l'ancien candidat à la présidentielle.
Le journaliste a évoqué ce samedi sur CNEWS les nombreuses consultations de Michel Barnier depuis deux semaines, dans le but de former un nouveau gouvernement.
Patrice Arditti, journaliste, sur Michel Barnier : «Le Premier ministre a montré ses talents de négociateur [...] Je trouve qu'il manœuvre bien», dans #MidiNewsWE pic.twitter.com/iMcmw5yYnQ
— CNEWS (@CNEWS) September 21, 2024
À Bordeaux, la manifestation contre la constitution d'un gouvernement par Michel Barnier, et plus largement la politique d'Emmanuel Macron, s'est élancée. La France insoumise a partagé un cliché du cortège sur son compte X (anciennement Twitter).
On ne veut pas du #GouvernenementBarnier ! #MacronDestitition
Nous on veut Lucie Castets à #Matignon ! pic.twitter.com/8o8IACuXbe— France Insoumise Gironde (@Fi_Gironde) September 21, 2024
L'ancien candidat vert à la présidentielle a accusé le macronisme de terminer «sa funeste trajectoire en libéralisme autoritaire, s'acoquinant à l'autoritarisme libéral de l'extrême droite pour former un gouvernement réactionnaire».
Yannick Jadot a notamment pointé du doigt Emmanuel Macron pour avoir «rabougri la France ouverte, diverse, heureuse, réconciliée des JO sur ses pires préjugés et régressions»
Le #macronisme pouvait-il terminer sa funeste trajectoire autrement qu’en libéralisme autoritaire, s’acoquinant à l’autoritarisme libéral de l’extrême droite, pour former un gouvernement réac, triste, composé de bigots, de LGBTphobes, de xénophobes, de mis en examen…? À…
— Yannick Jadot (@yjadot) September 21, 2024
«La mayonnaise ne peut pas prendre» : Alexandre Devecchio, journaliste, s'interroge sur la compatibilité entre Bruno Retailleau, probable futur ministre de l'Intérieur et Didier Migaud, potentiel nouveau ministre de la Justice, dans #HDProsWE pic.twitter.com/coYYCpfxmr
— CNEWS (@CNEWS) September 21, 2024
«Il faut que la droite mette le gouvernement sous surveillance», a requis Olivier Vial ce samedi sur CNEWS.
Olivier Vial, directeur du CERU (centre d'études et de recherches universitaire), sur le rôle de la droite à l'Assemblée : «C'est une bonne chose que Laurent Wauquiez ne soit pas au gouvernement, car il faut aussi que la droite mette le gouvernement sous surveillance» #HDProsWE pic.twitter.com/7PbmVDs5cz
— CNEWS (@CNEWS) September 21, 2024
Après de «derniers ajustements», Michel Barnier a transmis vendredi soir une liste de noms «finalisée» au chef de l'État, mais le parti centriste n'a «pas totalement acté» sa participation dans l'attente de la liste transmise à l'Elysée.
«Nous voulons voir si la tendance droitière persiste toujours autant ou s'il y a eu un rééquilibrage», a expliqué à l'AFP ce samedi Perrine Goulet, élue MoDem dans la Nièvre.
«Nous souhaitons un gouvernement le plus en phase possible avec la répartition sortie des urnes» aux élections législatives, où Les Républicains n'ont obtenus que 47 députés, même si «on ne veut pas que Barnier échoue».
L'ancienne socialiste, parmi les premiers soutiens d’Emmanuel Macron en 2017, a annoncé sur X quitter le groupe macroniste à l’Assemblée nationale, devenant la quatrième personnalité à déserter le camp présidentiel depuis les élections législatives anticipées.
«Ces deux années ont été très dures dans la méthode», a expliqué la députée de Loire-Atlantique. Elle a pointé un «mépris» du camp présidentiel notamment pour les «institutions et fonctions».
Pourquoi je quitte Ensemble pour la République. Entretien à retrouver sur ma chaine: https://t.co/KounlcJsoX pic.twitter.com/yJsNIbNe2k
— Sophie Errante (@SophieErrante) September 20, 2024
Le politologue a évoqué le profil de Didier Migaud, ancien député socialiste et président de la Cour des comptes, pressenti pour être le Garde des Sceaux du nouvel exécutif.
Michel Taube, éditorialiste politique, au sujet de Didier Migaud, pressenti pour devenir le prochain ministre de la Justice : «Un homme de gauche à la justice, c'est un signal inquiétant», dans #LaMatinaleWE pic.twitter.com/IQbla2E9pU
— CNEWS (@CNEWS) September 21, 2024
Les partis de gauche et diverses associations appellent à manifester ce samedi 21 septembre «contre le gouvernement Macron-Barnier». Selon les informations obtenues par CNEWS, les autorités redoutent la présence de 100 à 200 individus radicaux à Paris.
Retrouvez la totalité de notre article ici.
Après avoir transmis une nouvelle liste de noms à Emmanuel Macron, Michel Barnier espère toujours présenter son gouvernement «avant dimanche» 22 septembre, mais des hésitations persistent dans le camp macroniste.
L'entourage du locataire de Matignon, qui a «pleine liberté» pour composer son équipe selon le président, a fait savoir vendredi 20 septembre au soir que «l'architecture et la composition finalisées» du gouvernement ont été envoyées à l'Elysée.
La veille, une liste de 38 ministres, dont 16 de plein exercice, avait déjà été présentée au chef de l'État.
