A la suite du refus d’Emmanuel Macron de nommer Lucie Castets Première ministre, La France insoumise a lancé une procédure de destitution contre le chef de l’Etat. Depuis le 31 août la pétition pour soutenir cette initiative a été signée par plus de 185.0000 Français.
«Emmanuel Macron refuse de reconnaître le résultat des élections». Le refus du chef de l’État de nommer Lucie Castets, candidate du Nouveau Front populaire, Première ministre, a poussé La France insoumise à mettre en application sa menace d’enclencher une procédure de destitution du président de la République, rendue possible par l’article 68 de la Constitution.
Comme souvent, La France insoumise a également appelé les Français à s’exprimer sur ce sujet en lançant le 31 août dernier une pétition. Le mouvement dirigé par Jean-Luc Mélenchon dénonce «une dérive autoritaire sans précédent dans le monde des régimes parlementaires et dans le système de la démocratie représentative».
En seulement quelques jours, cette pétition, souvent relayée par les parlementaires insoumis, a déjà été signée par plus de 185.000 personnes.
Une procédure complexe
Toutefois, la procédure de destitution est longue et difficile à faire aboutir, et nécessiterait in fine l'approbation de deux tiers des parlementaires réunis en Haute Cour.
Outre La France insoumise, d’autres parlementaires de gauche semblent de plus en plus en accord avec l’hypothèse de destituer le chef de l’Etat. C’est le cas notamment de l’Écologiste Sandrine Rousseau.