En début de soirée, ce jeudi, une fillette de sept ans a été renversée par un motard qui remontait une file de voitures à grande vitesse à Vallauris (Alpes-Maritimes). Le pronostic vital de la fillette est engagé. Le suspect, âgé de 19 ans, a été placé en garde à vue.
L’enfant souffre d’un traumatisme crânien et de multiples blessures. Ce jeudi 29 août, à 19h, à Vallauris (Alpes-Maritimes), une fillette de sept ans se déplaçait à pied avec son frère de 11 ans, quand un deux-roues l’a violemment percutée. Placée dans un coma artificiel, son pronostic vital est engagé.
Le motard, âgé de 19 ans, remontait une file de voitures à grande vitesse en levant la roue avant de sa grosse cylindrée, avant qu’il ne renverse la petite fille qui traversait un passage piéton situé au niveau de l'avenue du Tapis Vert de la commune. La fillette, inconsciente à l'arrivée des sapeurs-pompiers, a été transportée à l'hôpital Lenval de Nice.
Le suspect, interpellé par les forces de l’ordre, est inconnu des services de police. Il a été placé en garde à vue des chefs de blessures involontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à trois mois par violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de sécurité ou de prudence par conducteur de véhicule terrestre à moteur, selon un communiqué du procureur de la République du tribunal judiciaire de Grasse.
Une pétition ouverte par les habitants
Des tests ont été réalisés pour contrôler le taux d’alcoolémie du conducteur du deux-roues et détecter la présence de stupéfiants. Ils se sont révélés négatifs. Une enquête a été ouverte et confiée au commissariat d’Antibes.
Ce vendredi, une pétition en ligne a été ouverte par les habitants du quartier où la fillette a été percutée pour demander une amélioration de «la sécurité routière à Vallauris en général, plus précisément sur l'avenue du Tapis Vert».
Les riverains appellent à plus de contrôles routiers et d'infrastructures pour assurer leur sérénité, notamment en raison des «deux voies de l'avenue qui sont étroites» et du «stationnement difficile» qui obligent les automobilistes à se garer sur les trottoirs. Ces complications causent «une visibilité très réduite aux passages piétons», est-il dénoncé dans la pétition.