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Mort d'Alain Delon : qui est loubo, son chien «de fin de vie» ?

Alain Delon avait exprimé à plusieurs reprises son souhait d'être enterré à Douchy, aux côtés de ses fidèles compagnons canins. [Instagram / Anouchka Delon]

La star du cinéma français Alain Delon, décédé ce dimanche 18 août, était passionné par les animaux, et particulièrement par son berger malinois Loubo, à ses côtés dans ses derniers instants.

L'acteur Alain Delon est décédé à l'âge de 88 ans, ce dimanche 18 août, entouré de ses trois enfants, Anthony, Anouchka et Alain-Fabien, ainsi que de son chien «de fin de vie» Loubo, comme précisé dans un communiqué de la famille.

Amoureux des chiens tout au long de sa vie, l'acteur en a possédé plus de cinquante, dont la plupart reposent dans sa résidence de Douchy. Cependant, le berger malinois âgé de dix ans occupait une place spéciale dans son cœur : «J‘ai une relation particulière avec celui-là. C’est mon chien de fin de vie, un berger belge que j’aime comme un enfant (…) Il me manque quand je ne suis pas avec lui. S’il devait mourir avant moi, ce que j’espère, je n’en prendrai pas d’autre», avait-il confié à Paris Match en 2018.

Au centre d'une polémique en 2023

En juillet 2023, l'animal avait été au cœur d'une controverse, les enfants Delon portant plainte contre Hiromi Rollin, présentée comme la dame de compagnie d’Alain Delon, pour des faits, en autres, de «maltraitance animale». La fratrie avait accusé la prétendue «compagne» de leur père de maltraiter le chien et la soupçonnait d'envisager de le faire euthanasier, des allégations qu'elle avait niées.

Selon Paris Match, la célébrité aurait appelé son fils Anthony au téléphone, «désespéré» après avoir découvert que l’animal avait été placé dans un chenil quelques jours plus tôt, contre sa volonté. Sa fille Anouchka Delon avait partagé une photo de Loubo sur Instagram, le remerciant «d’être là pour son maître».

Depuis, le chien n'a pas quitté l’acteur, affaibli par la maladie. «Si je meurs avant lui, je demanderai au vétérinaire que l’on parte ensemble. Il le piquera afin qu’il meure dans mes bras. Je préfère ça plutôt que de savoir qu’il se laissera mourir sur ma tombe avec tant de souffrances», avait même annoncé le comédien. 

Le «monstre sacré du cinéma» avait exprimé à plusieurs reprises dans les médias son souhait d'être enterré à Douchy, aux côtés de ses fidèles compagnons canins : «Aujourd’hui, il y a trente-cinq tombes. Quand les chiens sont en couple, je les mets ensemble. Toute ma vie est là, dans ces tombes. Je veux être enterré au milieu de mes bêtes», confiait-il.

Un soutien sans faille aux animaux

Alain Delon n'était pas seulement dévoué à ses propres animaux, mais aussi aux autres, comme l'illustre sa visite en 2013 dans les Pyrénées-Orientales pour rencontrer Mambo, un chien devenu un symbole de la lutte contre la cruauté envers les animaux après avoir été aspergé d’essence et brûlé par deux jeunes en 2009. En avril 2021, il avait rejoint un refuge en Corrèze pour protester contre l'euthanasie de six chiens accusés d'avoir attaqué une septuagénaire.

«Une figure emblématique de la France et du cinéma nous quitte. Reposez en paix, Alain Delon, près de vos chiens adorés», a déclaré la Ligue des Animaux sur X (anciennement twitter).

La Fondation Brigitte Bardot a quant à elle salué «un homme d’exception, un artiste inoubliable et un grand ami des animaux».

«Alain comprenait le lien profond entre l'homme et l'animal. Tout au long de sa vie, il a été entouré de ses fidèles compagnons à quatre pattes, des chiens qui lui ont apporté amour et réconfort, et qu'il a aimés avec une tendresse infinie, comme Loubo, son dernier compagnon qu'il laisse derrière lui», a écrit l’association.

Lors d'un entretien avec Bernard Pivot en 1996, Alain Delon avait exprimé son aversion pour «le bruit des fusils tirant sur les loups et tous les autres animaux», et avait confié qu’il aimerait se réincarner en malinois.

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