La fièvre catarrhale ovine (FCO) a été détectée dans deux élevages à Thionville (Moselle) le 8 août dernier. Ces zones ont été placées ce jeudi 15 août sous un régime spécifique pour empêcher sa propagation.
Une propagation de FCO qui inquiète. Deux nouveaux foyers de fièvre catarrhale ovine (FCO), touchant notamment les moutons et les mouflons, ont été détectés et confirmés à Thionville le 8 août dernier, a annoncé le préfet de Moselle ce jeudi.
L’information est venue du laboratoire national de référence qui a identifié la contamination de deux élevages ovins dans l’arrondissement de Thionville, à proximité de la frontière luxembourgeoise.
Ces deux nouveaux lieux de contamination s’ajoutent aux trois déjà identifiés dans le Nord, l'Aisne et les Ardennes.
Les deux nouveaux foyers détectés rejoignent ainsi la liste des zones «régulées», décidées le 2 août dernier afin de limiter les déplacements d’animaux dans un périmètre de 150 km.
La préfecture de Moselle a encouragé les éleveurs a effectué des tests de détection de la fièvre en rappelant que l’État prenait en charge le coût de déplacement des vétérinaires et les frais de prélèvement des échantillons sanguins, ainsi que les analyses en laboratoire.
Une Campagne de vaccination lancée
Une campagne de vaccination a été lancée par le gouvernement pour l'endiguer.
Cette fièvre, qui ne touche pas les hommes, génère une augmentation de la température de l’animal, des troubles respiratoires, une langue pendante et éventuellement la mort des petits en gestation. Elle n'entraîne pas l'abattage de l'animal lorsqu’elle est détectée.
La fièvre catarrhale ovine touche particulièrement les élevages aux Pays-Bas, où sont aujourd’hui recensés 2.909 foyers de la fièvre, ainsi que ceux en Allemagne avec 1.885 foyers détectés au 8 août.