Après le classement sans suite de la plainte déposée contre lui pour viol et corruption de mineurs en octobre 2023, le célèbre youtubeur Norman Thavaud a décidé de sortir du silence et de revenir sur ces faits, dans une vidéo sortie ce dimanche.
«C'était un véritable cauchemar». Voilà comment Norman Thavaud qualifie les derniers mois de sa vie. Le vidéaste aux 11,5 millions d'abonnés a sorti une vidéo ce dimanche dans laquelle il revient sur la plainte déposée contre lui pour viol et corruption de mineurs, qui a été classée sans suite. La justice a estimé que les infractions reprochées étaient insuffisamment caractérisées.
Dans une vidéo longue de 16 minutes, le youtubeur revient sur les faits qui lui ont été reprochés. Il admet avoir «manqué de prudence avec des inconnues» et que son «rapport aux rencontres et à la séduction était sûrement parfois inélégant et immature», il assure que les «accusations sont fausses», et que «les répercussions sur nos vies sont cataclysmiques».
«J'ai envisagé le pire»
Le vidéaste est revenu sur la manière dont lui et ses proches ont vécu ces évènements. Il assure que le bilan de ces accusations reste «injustement lourd».
Norman Thavaud explique de sa compagne a été harcelée «en ligne ou en vrai». Bien qu'elle n'a «rien avoir avec les faits», elle a perdu «ses contrats qu'elle adorait».
Le célèbre youtubeur français indique également que ses deux filles et sa belle-fille ont subi du harcèlement scolaire, entraînant de nombreuses heures chez des professionnels de santé : «On ne compte même plus les centaines d'heures chez le psy qu'elles ont dû endurer».
A la question «comment as-tu vécu ces accusations ?», il explique que le harcèlement à son encontre «était tel, que pour la première fois de ma vie, j'ai envisagé le pire».
«Différencier les vraies accusations des accusations mensongères»
De ces derniers mois, Norman assure avoir retenu que la libération de la parole des femmes est «essentielle», mais pour que ce mouvement soit «pérenne», il faut «différencier les vraies accusations des accusations mensongères. Et ne pas reconnaître cela retire du crédit à la parole des femmes».
Ces accusations mensongères doivent être «identifiées» afin que le mouvement #MeToo «conserve sa légitimité et sa force», termine-t-il.