En marge des Jeux olympiques, la question de la sécurité est l'une des plus importantes pour le gouvernement. Un certain nombre d'arnaques à la mode, contre lesquelles il faut se méfier, se multiplient.
Les Jeux olympiques 2024 sont attendus par tous les Français. Certains, moins bien intentionnés, comptent sur cet événement planétaire pour mettre en place des escroqueries ou les intensifier. Les Jeux olympiques commencent officiellement ce vendredi 26 juillet. En matière de sécurité, le gouvernement anticipe : pour lutter contre les escroqueries, il a créé une «task force» visant plusieurs arnaques à contrecarrer durant la période olympique, comme l'a expliqué le Parisien. Voici les quatre principales arnaques contre lesquelles le gouvernement va lutter cet été.
Un trafic de fausses places
Pour éviter les réseaux de revente de places non officielles, ainsi que la surenchère de prix au marché noir, la vente de billets pour les épreuves de ces JO 2024 a été extrêmement encadrée. Plusieurs phases de ventes officielles, l'apparition d'un QR code tardif, la possibilité de ne transférer sa place qu'une seule fois, etc. Pourtant, cela n'a pas empêché un réseau de revente d'apparaitre au mois d'avril dernier.
Prenant pour cible l'épreuve d'équitation, dont les césames valaient 150 euros, ce réseau a arnaqué une quarantaine de personnes pour un total de plus de 15.000 euros. Le piège aurait été commandité depuis le Cameroun, mais certaines personnes de région parisienne ont été interpellées. Magali Caillat, sous-directrice de la lutte contre la criminalité financière au sein de la Direction nationale de la police judiciaire (DNPJ), a prévenu pour Le Parisien : «Si on vous propose un billet papier, c’est une arnaque. Les places officielles ne se vendent que de manière dématérialisée, car il s’agit d’un QR code dynamique, il change régulièrement jusqu’aux épreuves».
Des logements inexistants
Chaque été depuis quelques années, les arnaques de faux hérbergements affluent. Les Jeux olympiques ne dérogent pas à cette triste habitude : au contraire, compte tenu de l'affluence touristique importante dans la capitale, cette escroquerie est l'une des plus importantes à être surveillée par la «task force» gouvernementale. Elle est d'autant plus difficile à contenir que de nombreux touristes arriveront en cours d'événement, et découvriront donc leur logement dans les prochains jours.
de faux emplacements de food-trucks
Dans un registre similaire, ce sont les restaurateurs qui font également l'objet d'une arnaque. Cette fois, il est question de places de stationnement pour food-trucks. Les restaurateurs sont démarchés pour leur offrir un «emplacement privilégié de food-truck durant les Jeux olympiques» contre la somme de 5000 à 10.000 euros. Cet emplacement frauduleux se révèle inexistant. Les enquêtes ont menées les forces de l'ordre à des «têtes de réseau basées majoritairement en Israël».
Des services de sécurité fictifs
Enfin, le gouvernement a découvert un dernier type d'arnaque, parfaitement adapté à l'événement. Il s'agit d'une vente de service de sécurité factice proposé au secteur privé. Une nouvelle fois, les malfaiteurs visent un acompte important. «En matière d’escroquerie, les organisations criminelles sont pleines d’imagination. À partir du moment où il y a une crise ou un gros événement, elles tentent toujours d’en tirer profit», explique Magali Caillat.