Ce lundi, Fabien Roussel a appuyé son hostilité face à la politique d’Emmanuel Macron, dont il a dénoncé «le chaos». Celui-ci a également indiqué que son parti ne lui apportera jamais «le moindre soutien».
Le carnage politique du pays continue et a été remué par une déclaration du patron des communistes, Fabien Roussel. L’ex-député a, en effet, accusé le président de la République d’avoir «semé le chaos» en France avec la dissolution de l'Assemblée nationale, précisant au passage que le chef de l'État ne pourra jamais compter sur son parti pour «le moindre soutien».
Fabien Roussel a déploré que «le camp présidentiel ne lâche pas le pouvoir», en plus d'appuyer sur le manque d’intérêt d’Emmanuel Macron pour les Français. Selon lui, la dissolution de l’Assemblée nationale a provoqué un véritable raz-de-marée sur la scène politique, laissant ainsi entendre que le pays était «ingouvernable» depuis.
La gauche «obnubilée» par la présidentielle
La France serait aujourd’hui, pour Fabien Roussel, «à l’abandon» en raison d’une «impasse démocratique avec des gouvernements qui tomberont dès la première motion de censure, qu’ils soient de droite ou même du Nouveau Front populaire». Fabien Roussel a également dénoncé une «impasse politique» pour les Français, «qui ne verront jamais le changement attendu».
«Leur colère va grandir» s’est inquiété le leader du Parti communiste français. Pour lui, «la seule issue viendra du peuple, du mouvement social et des forces politiques qui, comme nous, n’ont jamais perdu leur boussole».
Enfin, il a promis de rester «unitaire» au sein du NFP, en plein déchirement autour du nom d’un potentiel Premier ministre. Regrettant, au passage, que les forces de gauche et les écologistes soient «obnubilés» par la présidentielle, «avec un Jean-Luc Mélenchon qui se rêve déjà au second tour face à Marine Le Pen en 2027».