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«La gauche, quelle nullité !» : François Ruffin pousse un coup de gueule contre les alliés du NFP qui n'arrivent pas à faire un choix pour Matignon (vidéo)

«Ca recommence, ça recommence, ça fait deux semaines, on n'est pas foutus de donner un nom pour Matignon», déplore le député ex-LFI. [Francois NASCIMBENI / AFP]

Dans une vidéo postée sur son compte X, François Ruffin a attaqué le Nouveau Front populaire en déplorant leur «nullité». Le député ex-LFI dénonce notamment les divisions au sein de la gauche concernant la proposition d'un nom pour succéder à Gabriel Attal au poste de Premier ministre.

Une vidéo coup de gueule. Le 7 juillet dernier, le Nouveau Front populaire est arrivé en tête du second tour des élections législatives. De suite, les têtes d'affiche de ce mouvement d'alliance des gauches ont demandé un nouveau Premier ministre issu du NFP.

Depuis, les différents partis débattent pour trouver un nom à proposer pour Matignon au président de la République, sans y parvenir. Une situation sur laquelle François Ruffin est revenu, dans une vidéo postée sur son compte X ce dimanche. Le député de la Somme qui a quitté La France insoumise n'y va pas de main morte avec ses ex-camarades. Il dénonce notamment la «nullité» de la gauche. 

«La gauche, quelle nullité ! (...) Parce que je le dis, ils ont été nuls pendant deux ans, ils ont été nuls pendant les six mois de campagne européenne où on avait une gauche en miettes, le moral dans les chaussettes parce qu'ils y étaient allés chacun dans son couloir : Parti communiste, Parti socialiste, France insoumise, les Ecologistes», déplore-t-il.

«Ils ne veulent pas gouverner»

Le député de la Somme, qui répond dans cette vidéo à un message d'une électrice de gauche «dégoûtée», regrette que le rassemblement opéré après la dissolution de l'Assemblée nationale sous la forme du NFP ait été aussitôt suivi par de nouvelles divisions.

«Ca recommence, ça recommence, ça fait deux semaines, on n'est pas foutus de donner un nom pour Matignon. Je me dis même maintenant : mais ils aiment perdre, c'est le choix de la défaite, ils veulent pas gagner, ils veulent pas gouverner», se lamente-t-il.

Le député, qui a acté pendant la campagne législative sa rupture avec Jean-Luc Mélenchon, regrette les conditions qui sont posées par les uns et les autres dans les tractations au sein de la gauche. «Stop ! Arrêtez le cinéma ! Vous voulez pas y aller ? Vous ne voulez pas y aller, mais dites-le !», s'exclame-t-il encore.

Face au blocage sur Matignon, le Parti socialiste a demandé qu'un vote soit organisé avant mardi pour trancher entre deux personnalités : la présidente de la Réunion Huguette Bello soutenue par LFI et Laurence Tubiana proposée par ses partenaires.

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