Dans la nuit de vendredi à samedi, deux personnes ont été tuées par balles et une troisième a été grièvement blessée dans une cité de Bobigny (Seine-Saint-Denis), a confirmé le parquet, lors d'une fusillade probablement liée au trafic de drogue.
Une nuit sanglante. Le parquet de Bobigny a confirmé qu'au cours d'une fusillade dans la nuit de vendredi 19 à ce samedi 20 juillet, à Bobigny, deux personnes, nées en 1997 et 1998, ont été tuées. Les deux défunts étaient connus des autorités pour trafic de stupéfiants, a précisé à l'AFP une source policière. La personne blessée est également connue pour ces faits, a précisé la même source.
Les faits ont eu lieu vers 22h, dans la cité du Chemin vert, un grand ensemble connu pour être un point de deal convoité, selon une source proche de l'enquête, et situé derrière la mairie et la préfecture de Seine-Saint-Denis, un département où se trouvent plusieurs sites des Jeux olympiques de Paris qui débutent dans une semaine.
Les policiers ont été appelés pour des «détonations», a précisé une deuxième source policière. À leur arrivée sur place, «trois personnes présentaient des blessures par balle» et ont été prises en charge par les secours. Deux d'entre elles sont mortes et la troisième a été conduite à l'hôpital avec un pronostic vital engagé.
Les auteurs de la fusillade ont pris la fuite.
Le nouveau député NFP de la circonscription, Aly Diaouara, a exprimé ses «condoléances et (sa) solidarité aux familles des victimes de la fusillade» sur X vendredi soir, avant d'annoncer qu'il se rendait sur place.
Mes condoléances et ma solidarité aux familles des victimes de la fusillade survenue ce soir au quartier du Chemin vert à Bobigny…
Je me rends sur place.— Aly D (@AlyDiouara) July 19, 2024
Au début du moi de mai, deux fusillades, sur fond de trafic de stupéfiants, avaient eu lieu en moins de deux jours à Sevran, une autre ville du département. Trois personnes avaient été tuées.
Selon les derniers chiffres communiqués par les autorités, 315 faits d'homicides ou tentatives d'homicide, liés au trafic de stupéfiants, ont été comptabilisés en France entre janvier et novembre 2023 en zone police. Une hausse de 57% sur un an.
