Monsieur le Premier ministre,
Cher @GabrielAttal,Pour faire avancer le pays dans un moment si décisif, dans un esprit commun de responsabilité et de dépassement, vous avez mis toute votre énergie au service des Français.
La France au cœur.
Merci infiniment. pic.twitter.com/hGrTpC4yhU
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) July 16, 2024
Hervé Morin : «Ce serait absolument déraisonnable de rentrer dans un chamboule-tout gouvernemental alors que le pays accueille le monde entier pour les JO», dans 100% Politique. pic.twitter.com/i6gxrFB9Sw
— CNEWS (@CNEWS) July 16, 2024
En attendant la nomination d'un nouveau Premier ministre, le gouvernement démissionnaire va continuer de gérer les affaires courantes du pays. Il verra néanmoins son champ d'action restreint. Quelles en sont ses limites ?
Retrouvez notre article complet ici.
Le Premier ministre démissionaire, Gabriel Attal, a pris la parole ce mardi soir, quelques heures après que sa démission a été acceptée par Emmanuel Macron. Alors qu'une nouvelle majorité peine à se formé, le nouveau président du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale a plaidé pour un «dépassement des clivages».
«Les Français attendent qu’on agisse en dépassant les clivages», a-t-il insisté au 20h de TF1.
À ce soir sur TF1. pic.twitter.com/SiP58cCFEq
— Gabriel Attal (@GabrielAttal) July 16, 2024
Emmanuel Macron a "accepté" ce mardi la démission de Gabriel Attal et de tous les ministres, qui assurent désormais "le traitement des affaires courantes jusqu’à la nomination d'un nouveau gouvernement", a annoncé l'Elysée dans un communiqué.
"Afin que cette période s'achève le plus rapidement possible, il appartient aux forces républicaines de travailler ensemble pour bâtir un rassemblement autour de projets et d'actions au service des Françaises et des Français", a affirmé la présidence de la République.
Le premier secrétaire du Parti socialise, Olivier Faure, a annoncé sur LCI que les composantes du Nouveau Front populaire avaient abouti à un «accord» sur une candidature unique à la présidence de l'Assemblée nationale.
«Nous sommes d'accord pour une candidature unique au perchoir (...) je ne donnerai pas de nom à ce stade», a-t-il indiqué.
Lettre aux Présidents de groupe
Pas un poste au bureau de l’Assemblée à l’extrême-droite ! pic.twitter.com/9bzMPZm3gm
— Mathilde Panot (@MathildePanot) July 16, 2024
C’est une image symbolique : en sortant du dernier Conseil des ministres ce mardi, alors qu’Emmanuel Macron doit accepter la démission du gouvernement d'ici à ce soir, Gérald Darmanin a arraché sa cravate tout sourire devant les caméras dans la cour de l’Élysée.
Emmanuel Macron appelle son camp à proposer «une coalition majoritaire» ou «un large pacte législatif».
Emmanuel Macron a fait savoir ce mardi, à la sortie du conseil des ministres qu'il accepterait la démission de Gabriel Attal dans la soirée. En revanche, le gouvernement démissionnaire sera chargé des «affaires courantes» vraisemblablement jusqu'à la fin des Jeux Olympiques.
La secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, "doute" que les responsables politiques aient "bien compris ce qui se passait" après les élections législatives, et déplore que certains repartent "dans les travers d'appareils", dans un entretien mardi à l'AFP.
Après un scrutin où de nombreux électeurs "ont parfois voté pour un candidat qui ne correspondait pas à leurs idées" et fait ainsi barrage au Rassemblement national, "la responsabilité (des politiques) est immense", juge Marylise Léon.
Les élections sont terminées. Le peuple s’est exprimé. Les 577 députés le représentent. Toutes les forces politiques doivent participer au fonctionnement de l’institution selon nos usages républicains et le règlement intérieur de l’institution. Quitte à être la dernière à…
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) July 16, 2024
Gérald Darmanin s'est adressé auprès des députés du groupe Ensemble ce mardi matin : «Les propositions législatives du groupe de la Droite Républicaine sont très intéressantes et méritent que nous en discutions. Il faudrait en connaître davantage mais il est certain, pour moi, que les axes évoqués sont en grandes partie ceux sur lesquels il faut travailler à la demande des Français et entendus durant cette campagne. Nous devons travailler avec les LR sur le fond».
«Je vois passer des propos qui me font honte» : Marine Tondelier lassée par les tensions entre LFI et le PS https://t.co/b1y5cE2SLd
— CNEWS (@CNEWS) July 16, 2024
«Ces gens (l’extrême gauche) sont dangereux» prévient Sébastien Chenu dans #LaGrandeInterview pic.twitter.com/c65V61DduG
— CNEWS (@CNEWS) July 16, 2024
Sébastien Chenu estime que «Monsieur Attal doit faire ses bagages» dans #LaGrandeInterview pic.twitter.com/6opKbUemIe
— CNEWS (@CNEWS) July 16, 2024
"Il faut déjouer le coup de force antidémocratique que le Président essaie de mettre en place", @mbompard, coordinateur LFI, appelle le #NFP à suspendre les discussions pour Matignon afin de se concentrer sur la désignation d'un candidat commun pour la présidence de l'Assemblée pic.twitter.com/B0MIpNjmcS
— Telematin (@telematin) July 16, 2024
Le coordinateur de LFI Manuel Bompard a jugé "pas sérieuse" l'idée des autres membres du Nouveau Front populaire de proposer la spécialiste du climat Laurence Tubiana pour Matignon car cela ferait "rentrer par la fenêtre les macronistes".
"Si c'est effectivement ce profil sur lequel travaillent nos partenaires, je tombe de ma chaise", a déclaré sur France 2 M. Bompard qui reproche à Mme Tubiana d'avoir "signé il y a quatre jours une tribune dans laquelle elle appelait à constituer une coalition et un programme commun avec les macronistes".
Le premier Conseil des ministres post-législatives se réunit mardi et pourrait ouvrir la voie à une démission de Gabriel Attal, même si le Premier ministre resterait en place pour gérer "les affaires courantes". La gauche, elle, ne parvient pas à s'entendre pour proposer son candidat pour Matignon.