Selon le calendrier officiel de l'Éducation nationale, les vacances d'été commencent le vendredi 5 juillet 2024 au soir. Mais bien que l’assiduité scolaire soit une obligation en France, certains parents prennent la liberté de retirer leurs enfants de l'école avant les derniers jours. Voici ce qu’ils risquent.
Alors que les vacances d’été sont imminentes, il est habituel d’observer un allégement des cours de la part des enseignants. Ce phénomène incite bien évidemment certains parents à retirer leurs enfants de l’école avant les derniers jours de l’année, pour partir plus tôt en vacances.
Mais attention, faire manquer la classe à son enfant, ne serait-ce qu'un jour ou deux, n’est officiellement pas autorisé et peut coûter cher. L’élève doit donc être scolarisé jusqu’à la fin de l’année scolaire, sous peine de sanctions.
Plus précisément, sans raison valable, les parents ou tuteurs légaux encourent une amende de 135 euros.
Si ces absences injustifiées compromettent l'éducation de l'enfant, ses parents risquent deux ans de prison et 30.000 euros d'amende, précise le site du Service Public.
Qu'est-ce qu'un motif valable d'absence ?
Comme le précise le service public, «votre enfant doit assister aux cours prévus dans son emploi du temps sauf s’il bénéficie d’une autorisation d’absence». En effet, il est possible de s’absenter mais sous certaines conditions particulières.
Et selon le Code de l’Education, les motifs considérés comme légitimes sont les suivants : maladie de l’enfant, maladie contagieuse d’un membre de la famille, réunion solennelle de famille (mariage, enterrement, etc.), empêchement causé par un accident durant le transport, absence temporaire des parents (pour raisons professionnelles notamment) que l’enfant suit.
Mais dans les faits, il est très rare d’être sanctionné pour avoir retiré son enfant de l’école quelques jours avant le début des congés.
Quand ils sont prévenus, que ce soit de vive voix, ou via un mot dans le carnet, les enseignants et les chefs d’établissement se montrent généralement compréhensifs.