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«On va se revoir fils de p***» : la SNCF combat la violence sur ses agents avec une campagne pour promouvoir le respect et la sécurité

Le 13 mai dernier, un homme a étranglé une contrôleuse SNCF dans un TGV lorsque celle-ci voulait vérifier son billet et a été condamné à 5 mois d’emprisonnement avec sursis. [Thomas SAMSON / AFP]

Pour lutter contre le fléau des atteintes et outrages envers ses agents, la SNCF a lancé une grande campagne de communication à l'aide d'affiches partout en France depuis lundi 24 juin. Il y est notamment rappelé qu'un outrage à l'égard d'un agent est puni de 6 mois d'emprisonnement et de 7.500 euros d'amende.

Une campagne forte. «Me fais pas chi*r, conn***d», «ton taf c'est de la m**de», ou encore «on va se revoir f*** de p**e», des affiches sont placardées dans de nombreuses gares en France depuis ce lundi 24 juin. Elles sont accompagnées du slogan «vous trouvez ça violent ? Nous aussi» et ont été créées dans le but de sensibiliser les usagers des transports en commun sur la violence subie par de nombreux agents de la SNCF. Pour stopper ces outrances, la SNCF rappelle «qu'un outrage à l'égard d'un agent est puni de 6 mois d'emprisonnement et de 7.500 euros d'amende». 

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©SNCF
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6.000 actes de violence en 2023

«En 2023, les agents SNCF Voyageurs en contact avec les clients ont subi plus de 6.000 actes de violence verbale ou physique (injures, outrages, menaces, violences physiques, …), soit 16 chaque jour en moyenne. 433 ont entraîné un accident du travail avec arrêt de travail, un chiffre en hausse de 8% en un an», explique la SNCF dans un communiqué de presse. Une tendance préoccupante semble qui se poursuivre sur le premier semestre 2024.

Pour contrer cette montée de la violence contre ses agents, la SNCF a mis en place une surveillance via des caméras sur certains agents. Il devrait y en avoir plus de 5.000 en circulation d'ici à la fin de l'année 2024 : «Les agents qui l’utilisent et les clients soulignent qu’au-delà de l’effet dissuasif lié au simple port de la caméra, le déclenchement d’un enregistrement permet d’apaiser la grande majorité des situations et de revenir à des échanges plus sereins et à un voyage apaisé», ajoute la SNCF. 

Le 13 mai dernier, un homme a étranglé une contrôleuse SNCF dans un TGV lorsque celle-ci voulait vérifier son billet et a été condamné à 5 mois d’emprisonnement avec sursis.

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