En direct
A suivre

Soldes d’été 2024 : avec une météo mitigée et des législatives en approche, la période va-t-elle être intéressante cette année ?

Silhouettes faisant du shopping. Photo d'illustration. Les soldes d'été 2024 se déroulent du 26 juin au 23 juillet. [Pete Linforth de Pixabay]

Les soldes d’été débutent ce mercredi 26 juin dans un contexte politique tendu. De quoi se poser la question de la réussite de la période qui prendra fin le 23 juillet prochain. Le contexte météorologique pourrait également avoir son rôle à jouer.

À la veille de l’ouverture des soldes d’été, les vendeurs s’interrogent sur l’impact du climat politique sur l’enthousiasme des Français pour faire des achats. À cela s’ajoute une météo incertaine qui pourrait les pousser à rester chez eux plutôt qu'à se rendre en magasins.

En effet, les conditions météorologiques pourraient être un facteur d’influence. Alors que le temps dégagé et les températures clémentes sont au rendez-vous tout au long de cette semaine pour une grande partie de la France, une perturbation pourrait s'inviter dans l'Hexagone à compter de la semaine prochaine. 

Dans le détail, Météo-France prévoit des averses et des températures bien plus basses (aux alentours de 20 °C) qui pourraient pousser les consommateurs à se priver de sorties shopping. Il faudra attendre le 5 juillet pour un retour aux normales de saison et voir le soleil revenir sur l’ensemble du territoire.

Autres que la météo, les élections législatives pourraient aussi avoir un impact sur les soldes. Interrogé par Capital, Yann Rivoallan, président de la Fédération française du prêt-à-porter, prédit des semaines difficiles pour les vendeurs en raison du scrutin.

«La crise politique engendre un climat anxiogène. Les consommateurs sont dans l'incertitude, a-t-il dit. Mes impôts vont-ils augmenter ? Mon pouvoir d’achat risque-t-il d’être encore raboté ? Ces interrogations conduisent les Français à stopper leurs achats et à attendre des jours meilleurs», a-t-il ajouté.

Émeutes et Météo

Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du Commerce, s’est montré quant à lui plus optimiste en imaginant que les français seraient susceptibles de se diriger vers les boutiques après être passés par les urnes.

«Les consommateurs seront dans les villes pour voter (30 juin pour le premier tour et 7 juillet pour le second), donc on pense qu’ils peuvent être amenés à aller faire du shopping. Les deux premiers week-ends des soldes sont cruciaux pour le secteur», a-t-il expliqué à nos confrères.

L’année dernière, les émeutes engendrées par la mort de Nahel avaient lourdement impacté les habitudes des consommateurs. Les commerçants avaient d’ailleurs réclamé et obtenu une semaine supplémentaire de soldes. 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités