Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, était l’invité de Laurence Ferrari ce mardi 25 juin dans La Grande Interview sur CNEWS. L’homme politique s’est exprimé sur d’éventuels débordements lors du scrutin des législatives. «Des notes du service de renseignement évoquent de possibles troubles à l'ordre public le 30 juin et plus certainement le 7 juillet», a-t-il déclaré ce mardi sur CNEWS.
«Des notes du service de renseignement évoquent de possibles troubles à l'ordre public le 30 juin et plus certainement le 7 juillet». Ce mardi 25 juin, Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, était l’invité de Laurence Ferrari sur CNEWS. Ce dernier a notamment été interrogé sur l'aspect sécuritaire du scrutin des législatives. Selon l’homme politique, ces désordres pourraient survenir puisqu’il y a «beaucoup d’agitateurs en France».
Gérald Darmanin a par exemple évoqué «des menaces comme l’islamisme radical et puis, la menace d’ultragauche et d’ultradroite». Bien qu’il décrive celles-ci comme «minoritaires» par rapport à l’islamisme radical, le ministre les estime «dangereuses» car étant capable de «préparer des attentats».
Selon les informations des services de renseignements relayées par Gérald Darmanin, des individus «peuvent profiter de ce moment (les législatives, Ndlr) pour créer des émeutes, essayer d’attaquer des lieux de pouvoir».
Une réunion de sécurité prévue
«Nous nous y préparons», a réaffirmé le ministre de l’Intérieur. «Les policiers et les gendarmes seront en nombres», a-t-il ajouté.
Un dispositif de sécurité sera ainsi déployé pour que les électeurs puissent voter. C’est pour cette raison que Gérald Darmanin présidera une réunion spécifique ce mercredi.
«Ce n'est pas la rue, ce n'est pas la force, ce n'est pas le coup-de-poing, qui fait la démocratie. Ce sont les Français», a conclu l’homme politique.
