Cité par Raphaël Glucksmann comme possible Premier ministre en cas de victoire de la gauche lors des élections législatives, Laurent Berger a explique ce lundi matin que ce n'était pas son «envie».
Pas de Laurent Berger à Matignon. Évoqué comme possible futur Premier ministre par Raphaël Glucksmann si la gauche venait à l'emporter lors des prochaines élections législatives, Laurent Berger a expliqué, ce lundi matin, que ce n'était pas son intention : «Non, ce n'est pas mon envie», a-t-il répondu, sur le plateau de nos confrères de Télématin.
INFO : Laurent Berger Premier Ministre en cas de victoire de la gauche ? "Non, ce n'est pas mon envie" répond l'ancien leader de la CFDT. #Les4V #LegislativesAnticipées2024 @LaurentBerger44 pic.twitter.com/Kd1D56lmxt
— Telematin (@telematin) June 24, 2024
«Le sujet, aujourd'hui, c'est comment on évite le Rassemblement national et si je parle c'est simplement que vu mon expérience, vu ce que j'ai porté avec d'autres ces dernières années, j'avais envie de dire aux citoyens "Ne faites pas cette erreur d'aller vers le Rassemblement national», explique l'ancien leader de la CFDT.
«Jean-luc mélenchon est rejeté de partout»
Lorsque le nom de Jean-Luc Mélenchon est évoqué comme futur successeur de Gabriel Attal à Matignon, Laurent Berger coupe court : «Ça ne peut pas être Jean-Luc Mélenchon, il faut arrêter avec ces histoires-là. Il est rejeté de partout. Il peut dire ce qu'il veut, il essaye de tout dynamiter. Vous savez, il y aura des artisans du chaos partout. Ce qu'il faut, c'est de l'apaisement, de la réconciliation, la capacité à se parler et à passer des compromis. C'est comme ça qu'on reconstruira ce pays», ajoute-t-il.
La possibilité de voir Jean-Luc Mélenchon être Premier ministre en cas de victoire du Nouveau Front populaire lors des élections législatives fait beaucoup réagir la classe politique. Invité ce matin sur CNEWS, Gabriel Attal l'a invité à venir débattre face à lui «projet contre projet».