Marine Le Pen a dénoncé ce mercredi «l'agression antisémite et le viol d'une enfant de 12 ans» à Courbevoie (Hauts-de-Seine), fustigeant dans la foulée «la stigmatisation des juifs» par «l'extrême gauche à travers l'instrumentalisation du conflit israélo-palestinien».
Un viol sous couvert d'antisémitisme qui vient confirmer la stigmatisation des juifs depuis plusieurs mois. C'est ce qu'estime Marine Le Pen, ce mercredi 19 juin, dans une publication sur X, quelques jours après l'agression et le viol d'une enfant de 12 ans, survenu le 15 juin à Courbevoie.
L’agression antisémite et le viol d’une enfant de 12 ans dans les Hauts-de-Seine nous révulsent. L’explosion des actes antisémites en hausse de 300% par rapport aux trois premiers mois de l’année 2023 doit alerter tous les Français : la stigmatisation des juifs depuis des mois…
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) June 19, 2024
«L’agression antisémite et le viol d’une enfant de 12 ans dans les Hauts-de-Seine nous révulsent. L’explosion des actes antisémites en hausse de 300% par rapport aux trois premiers mois de l’année 2023 doit alerter tous les Français : la stigmatisation des juifs depuis des mois par l’extrême gauche à travers l’instrumentalisation du conflit israélo-palestinien est une véritable menace pour la paix civile», a d'abord déclaré l'ancienne présidente du Rassemblement national.
DEUX mineurs mis en examen
«Chacun devra en avoir pleinement conscience les 30 juin et 7 juillet», a-t-elle ajouté, faisant référence aux élections législatives à venir.
Pour rappel, une enfant de 12 ans a été agressée et violée par trois mineurs, dont deux âgés de 13 ans, avant d'être menacée par ces derniers en cas de dénonciation à la police. Depuis, l'affaire a avancé avec la mise en examen de deux des trois suspects pour viol en réunion, menaces de mort, injures et violences antisémites.