La maire de Paris Anne Hidalgo a annoncé ce mercredi qu'elle se baignera dans la Seine durant la semaine du 15 juillet prochain.
Cette fois-ci, elle n'y échappera pas. Sauf retournement de situation, la maire de Paris Anne Hidalgo, contrainte de reporter son plongeon dans la Seine en raison des élections législatives anticipées, s’y baignera finalement la semaine du 15 juillet, a-t-elle déclaré lors d'un point d’étape sur les Jeux olympiques mercredi.
L’élue socialiste a promis de nager dans le fleuve avant les épreuves des Jeux olympiques (du 26 juillet au 11 août) qui doivent s’y tenir, et qui sont toujours menacées en cas de fortes pluies, synonymes de pollution.
Les élections législatives ne changeront «rien à la cérémonie d’ouverture» pour laquelle «il n’y a pas de plan B», a affirmé la maire de Paris. La cérémonie d’ouverture, une parade nautique inédite sur la Seine, doit se tenir le 26 juillet, soit trois semaines après le second tour des législatives.
«temps chaotiques et troubles»
Interrogée sur les conséquences que pourraient avoir l’arrivée d’un gouvernement d’extrême droite pendant les JO de Paris, Anne Hidalgo a dit se battre «pour que le RN n’accède pas au pouvoir». «Je ne serai ni dans le déni ni dans la fuite, j’assumerai ce rôle comme je l’ai toujours assumé.»
«Les Jeux de Paris seront ouverts au monde», a encore dit l'élue socialiste «d’une ville qui malgré les temps chaotiques et troubles est une ville d’espérance». «Venez, c’est un endroit où on va continuez à respirer», a-t-elle répondu aux questions de ceux «qui s’inquiètent pour la situation française».
Son adjoint au sport et aux Jeux olympiques, Pierre Rabadan, a reconnu que l’organisation des législatives «pose un certain nombre de questions techniques et opérationnelles» pour les Jeux, notamment sur l’implication des agents municipaux pour les deux événements. «On aurait pu se passer de cette dissolution à ce moment-là », a conclu Anne Hidalgo.