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Pourquoi les prix du carburant poursuivent-ils leur baisse en ce mois de juin ?

Le super sans plomb 95-E10 se vend en moyenne à 1,80 euro le litre, soit une baisse de sept centimes par rapport à la semaine dernière. [Sameer Al-DOUMY / AFP]

Le prix du carburant est un sujet qui préoccupe de nombreux Français. Après une longue période de hausse, les prix sont repartis à la baisse depuis avril. Une tendance qui se confirme sur ce mois de juin, à quelques jours des grands départs d'été.

Une bonne nouvelle pour les automobilistes français. Les prix des carburants sont engagés dans le bon sens depuis plusieurs semaines en France. Après des mois de constantes hausses, les prix baissent depuis le mois d'avril. Le mois de juin est parti sur les mêmes bases, puisque dans les stations-services françaises, l'essence sans plomb 95 s'affichait au tarif de 1,84 euro le litre en moyenne la semaine dernière soit une baisse de trois centimes par rapport à la semaine précédente, selon les chiffres arrêtés vendredi et publiés lundi par le ministère de la Transition écologique. Le super sans plomb 95-E10 se vendait lui 1,80 euro, soit une baisse de sept centimes. Les prix du diesel sont aussi à la baisse. Seul le gazole a connu une hausse la semaine dernière avec une augmentation de neuf centimes par litre en moyenne. 

Une baisse qui s'explique premièrement par la diminution du prix de la matière première, le baril de pétrole. Les prix des différents carburants en France suivent «l'évolution du baril de pétrole», a souligné Francis Pousse, président du syndicat professionnel Mobilians, à l'AFP. Après avoir atteint un pic avec le baril de brut à 92 dollars à la mi-avril, le prix est repassé à «des niveaux habituels entre 80 et 90 dollars» ces dernières semaines. 

des prix stables dans les prochains mois ? 

Avec les grandes vacances qui se profilent, les Français doivent-ils s'inquiéter d'un retour à la hausse dans les prochains mois ? Pour Francis Pousse, ça ne devrait pas être le cas, et il se dit «plutôt confiant a minima dans une stabilité» des prix. Une analyse partagée par Olivier Gantois qui ne croit pas à «un phénomène de hausse tout à coup, au début de la période estivale», explique le président de l'Ufip (Union Française des Industries Pétrolière).

Les prix moyens actuels des carburants restent bien loin des pics de l'année 2022 quand ils avaient dépassé dans la foulée du début de l'invasion russe en Ukraine, la barre symbolique de 2 euros.

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