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Elections législatives 2024 : «Je ne serai pas le collaborateur d’Emmanuel Macron» en cas de nomination à Matignon, assure Jordan Bardella

Jordan Bardella a fait savoir qu’il appliquera un programme «d’union nationale» s’il arrive au pouvoir. [©Stephanie Lecocq/Reuters] [Stephanie Lecocq/Reuters]

Alors que le premier tour des élections législatives s’approche à grands pas, le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a estimé ce dimanche 16 juin qu’il ne sera pas «le collaborateur d’Emmanuel Macron» s’il est nommé à Matignon.

À deux semaines du premier tour des élections législatives, les réactions politiques se multiplient quant à l’issue du scrutin, dont le Rassemblement national serait le grand favori, selon le dernier baromètre Opinionway pour CNEWS, Europe 1 et le JDD, publié vendredi 14 juin.

Invité de l’émission «Dimanche en Politique» de ce dimanche 16 juin sur France 3, le président du RN, Jordan Bardella, a assuré qu’il ne sera pas «le collaborateur d’Emmanuel Macron» en cas de nomination à Matignon.

«La cohabitation est prévue par les textes. Effectivement, Emmanuel Macron a fait le choix, depuis 2017, de considérer ses Premier ministres comme des "collaborateurs". Je ne serai pas le collaborateur du président de la République si les Français me font confiance», a-t-il dit.

«Je conduirai la politique de la nation sur des propositions extrêmement claires et sur des priorités très concrètes comme le pouvoir d’achat, la sécurité et l’immigration. Je souhaite effectivement composer un gouvernement d’union nationale avec des gens qui ne viennent pas nécessairement du Rassemblement national», a ajouté Jordan Bardella.

«Le Premier ministre est un collaborateur, le patron, c’est moi»

Le terme de «collaborateur» avait déjà été employé par Nicolas Sarkozy, alors président de la République, en 2007 pour désigner François Fillon, le Premier ministre. À l’époque, le chef de l’Etat se penchait sur les réformes dans la poursuite de sa politique «d’ouverture».

Lors d’un déjeuner avec des journalistes de la presse quotidienne régionale au cours du mois d'août, Nicolas Sarkozy avait estimé qu’il ne serait «jamais un président statique» et qu’il n’endosserait «pas ce rôle ridicule qui consiste à exiger du Premier ministre qu’il réduise le chômage».

«C’est à moi de réagir. Le Premier ministre est un collaborateur, le patron, c’est moi. Je suis payé pour décider, je décide», avait-il dit.

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