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«L’aide à mourir, pour l’immense majorité des gens, ce sera une aide à vivre», estime Olivier Falorni, rapporteur du projet de loi sur la fin de vie

«L’aide à mourir, pour l’immense majorité des gens, ce sera une aide à vivre», a estimé Olivier Falorni, député Modem de Charente-Maritime et rapporteur du projet de loi sur la fin de vie, dans La Grande Interview sur CNEWS, ce jeudi, au sujet du texte sur la fin de vie.

Le député Modem Olivier Falorni s’est montré ému au moment d'évoquer le sujet sensible de l’aide à mourir, anciennement appelé l’euthanasie. Il a défendu cette réforme par une formule choc, la qualifiant «d’aide à vivre».

«L'aide à mourir, pour l'immense majorité des gens, ce sera une aide à vivre. Cela permettra à des gens qui sont en fin de vie, qui sont malades, qui souffrent, de se dire 'j'aurai cet ultime recours' dont l'immense majorité ne se servira pas. Ça les aidera peut-être à continuer un peu le bout du chemin s'ils le souhaitent. Je dis que l'aide à mourir peut être une aide à vivre parce que c'est un moyen d'apaiser un peu ces derniers moments de la vie», a-t-il développé.

Une première révolution en 2002

Olivier Falorni n'a pas manqué de rappeler l'histoire des réformes sur le sujet pour justifier de passer une nouvelle étape. «Il y a des malades qui ne voudront pas aller en soins palliatifs, cela fait partie de l’autonomie de la personne», a-t-il expliqué avant d'interpeller Laurence Ferrari sur la loi de 2002. «Depuis la loi Kouchner, un malade peut décider d'arrêter ses traitements, au risque de sa propre vie, vous vous rendez compte du changement ?».

Les députés examinent depuis lundi un projet de loi visant à légaliser le recours à l’euthanasie en France, imitant ainsi les voisins suisses, belges ou encore espagnols.

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