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JO 2024 : Silures de 2,40 m, brochets, anguilles... Quels poissons les athlètes pourraient-ils croiser dans la Seine ?

La Seine abrite plus d'une quarantaine d'espèces. [Dimitar DILKOFF / AFP]

Des monstres aquatiques aux petits poissons discrets, la Seine regorge d'une faune piscicole étonnante que les athlètes des Jeux olympiques de 2024 pourraient rencontrer lors des épreuves d'aviron et de natation.

Aux Jeux de Paris 2024, les athlètes inaugureront la baignade dans la Seine. Ce projet ambitieux a dû faire face à de multiples obstacles, et plusieurs ouvrages sont encore en cours de réalisation pour assainir l'eau. Quoi qu'il en coûte, dans le fleuve parisien, les nageurs ne seront pas seuls. Une quarantaine d'espèces de petits et gros poissons habitent les lieux depuis bien longtemps.

LE SILURE, UN GÉANT DES PROFONDEURS

Le plus imposant des poissons de la Seine est sans conteste le silure. Ce poisson-chat aux moustaches proéminentes peut atteindre des tailles impressionnantes de 2,40 mètres pour 100 kg. Véritable prédateur au sommet de la chaîne alimentaire, il se nourrit d'une grande variété de proies, allant des poissons aux oiseaux, en passant par les mammifères.

Mais ce mastodonte n'est pas le seul habitant des eaux de la Seine. Le brochet, plus petit et plus agile, peut tout de même atteindre 1,40 mètre et peser 18 kg. C'est un redoutable chasseur. Il affectionne les eaux calmes et se nourrit principalement d'autres poissons, mais aussi de crustacés et d'amphibiens.

On les voit se glisser habilement entre les bateaux-mouches ; les anguilles sont aussi de la partie. Originaires des profondeurs de la mer des Sargasses, au large des côtes de l'Amérique du Nord, ces serpents marins entreprennent un voyage à travers l'Atlantique jusqu'aux cours d'eau et fleuves d'Europe, avant de finalement atteindre notre chère Seine.

Les nageurs peuvent aussi rencontrer des carpes, omnivores aux corps massifs, qui peuvent atteindre des tailles remarquables de plus de 80 cm, ainsi que des chabots, petits poissons aux allures singulières, et de multiples autres espèces aquatiques.

Des monstres marins dans la seine 

En août 2022, les habitants de la Seine ont fait la rencontre d'un animal plus exotique : un béluga. Cet habitué des eaux de l’Arctique, surnommé «baleine blanche», a été découvert à près de 60 kilomètres de Paris, au nord de Vernon et Giverny.

Quelques semaines auparavant, une orque avait été découverte flottant dans la Seine, entre Le Havre et Rouen. Selon les observateurs, elle mesurait entre trois et quatre mètres, à vue d'œil. Il est probable que l'animal se soit éclipsé pour chasser des phoques qui vivent sur les côtes normandes et au nord de la France et serait mort de faim.

Mais ce n'est pas tout ! En juin 2009, un promeneur avait signalé une créature étrange dans la Seine près du pont de Bir-Hakeim. Capturée par les pompiers, elle a été identifiée comme une tortue alligator, espèce originaire des États-Unis, dotée d’une carapace pointue et d’une puissante mâchoire.

Ces récits demeurent toutefois exceptionnels, et les athlètes des Jeux Olympiques peuvent être rassurés : ils ne devraient probablement pas rencontrer d'animaux, puisque la plupart préfère fuir le contact humain, à part peut-être des crustacés, des mollusques et de petits poissons farouches.

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