Une nouvelle vague de manifestation est en cours chez les enseignants, ce samedi 25 mai. Ils rejettent le projet de réforme du collège, et notamment l’instauration des groupes de niveau, mesure très controversée.
Un «choc» qui ne passe pas. Une nouvelle mobilisation est en cours, dans plusieurs villes de France, et principalement à Paris, depuis 13h, entre la place de la Sorbonne et la place de la Bastille. Les syndicats Snes-FSU, SUD Education, la CGT éduc’action et la FNEC-FP FO, le Sgen-CFDT, Unsa-éducation, la FCPE, et des syndicats lycéens appellent «celles et ceux qui se retrouvent dans le projet d’une école publique, laïque et émancipatrice à manifester pour l'école publique et pour dire non au "choc des savoirs"», selon un communiqué commun
La réforme dite du «choc des savoirs», annoncée par Gabriel Attal, est un ensemble de mesures mises en place pour élever le niveau des élèves. «L'idée est de se mobiliser pour que les effets d'un certain nombre de propositions autour du choc des savoirs soient les moins importants possibles, et pour qu'un certain nombre de ces dispositifs ne se concrétisent pas», admet Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du SNPDEN-Unsa, premier syndicat des chefs d'établissements, à l'AFP.
Les classes de niveaux : une mesure controversée
Cette réforme prévoit de diviser les cours de mathématiques et de français en groupes de niveau pour les classes de 6e et de 5e à la rentrée prochaine, puis pour tous les élèves en 2025.
Une mesure largement contestée par les enseignants, qui ne souhaitent pas diviser les élèves, par crainte d'un écart grandissant entre les niveaux.
D'autres mesures sont également controversées, comme la «prépa» de Seconde, la généralisation du SNU (Service National Universel), ou encore les uniformes à l'école.