Deux jours après son placement en garde à vue, l’animateur radio, Sébastien Cauet, a été présenté ce vendredi 24 mai à un juge d’instruction dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour agression sexuelle et viols. Il a été mis en examen.
Après avoir été présenté à un juge d'instruction, ce vendredi matin, dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour agression sexuelle et viols, l'animateur radio Sébastien Cauet a été mis en examen, a appris CNEWS auprès du parquet.
L'animateur radio a été placé sous contrôle judiciaire, «avec notamment l’obligation de verser un cautionnement de 100.000 euros, de pointer régulièrement au commissariat, de suivre des soins, de ne pas entrer en contact ni avec les personnes ayant déposé plainte ou témoigné, de ne pas exercer certaines activités pour éviter la réitération de faits similaires à ceux dénoncés», a précisé le ministère public.
Mercredi 22 mai, l’animateur avait été placé en garde à vue à la Brigade de Protection des mineurs. Deux jours plus tard, soit ce vendredi 24 mai, une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Paris, qui a requis la mise en examen de l’animateur radio pour trois viols, dont deux sur des mineures de plus de 15 ans au moment des faits reprochés, ainsi que pour une agression sexuelle sur une mineure de plus de 15 ans, a noté le ministère public.
L’agression sexuelle aurait été commise en décembre 2012 au préjudice d'une femme née en septembre 1995, également mineure de plus de 15 ans.
Une «dénonciation calomnieuse» selon Sébastien Cauet
La mise en examen de Sébastien Cauet était demandée avec la circonstance aggravante de la minorité des victimes identifiées par l’accusation.
Le parquet avait aussi demandé que l’animateur radio soit mis en examen pour corruption de mineurs de plus de 15 ans commise entre janvier 2014 et septembre 2016, au préjudice de cette première femme.
Pour sa part, Sébastien Cauet avait dénoncé une «lamentable entreprise de déstabilisation». Par conséquent, il avait entrepris de porter plainte pour «dénonciation calomnieuse, tentative d’extorsion de fonds en bande organisée, faux et usages contre personnes non dénommées», le 27 novembre dernier, par le biais de ses avocats.
Pour rappel, NRJ avait annoncé la mise en place d’une enquête interne «conduite par un cabinet extérieur et totalement indépendant», ouverte depuis le 17 novembre dernier.