Au lendemain de la grève qui a ralenti le trafic de certains trains de banlieue et RER en Île-de-France, la direction de la SNCF a annoncé, ce mercredi 22 mai, proposer 95 euros brut d'indemnité journalière pour 50.000 cheminots mobilisés pendant les Jeux olympiques. Une prime JO équivalente au total à 1.900 euros.
La mobilisation des cheminots pendant les Jeux olympiques sera récompensée. Alors qu’une grève des transports a perturbé le quotidien des Franciliens ce mardi 21 mai, la SNCF a annoncé qu’elle proposerait une prime journalière de 95 euros brut pendant toute la durée de la compétition internationale.
Ainsi, près de 50.0000 salariés seront en mesure de toucher jusqu’à 1.900 euros d’indemnité. Pour rappel, la dernière proposition de 50 euros brut par jour avait été jugée insuffisante par les représentants syndicaux.
Selon les informations d’Europe 1, ces derniers n’ont pas encore accepté la proposition de la direction qui s’est rapprochée au maximum des 100 euros brut demandé au départ. Des sources syndicales ont indiqué à nos confrères que l’accord final n’a pas encore été soumis par la SNCF.
«Pas d’impact pour les contribuables»
La station de radio ajoute que les cheminots ayant décalé leurs congés d’été pourront également prétendre à une compensation de 200 à 500 euros brut.
Qu’en sera-t-il des usagers ? «Le coût global de ces mesures n'aura aucun impact pour les contribuables et pour le prix des billets des clients voyageurs», a indiqué la SNCF dans un communiqué.
Outre les salariés de la SNCF, les travailleurs d’Aéroport de Paris, de la RATP ou encore les pompiers, ont aussi demandé une prime pour compenser leur mobilisation pendant les Jeux olympiques. Gérald Darmanin avait également annoncé jusqu’à 1.900 euros de prime pour les policiers et les gendarmes mis à contribution lors de l’événement.