Depuis l’arrivée de la flamme olympique à Marseille, le 8 mai dernier, les forces de l’ordre ont empêché 23 actions visant à perturber les festivités en lien avec les JO de Paris 2024, a appris CNEWS ce dimanche.
Des services de sécurité sur le qui-vive. Selon une information recueillie par CNEWS, 23 tentatives de nuire aux festivités des Jeux olympiques de Paris 2024 ont été empêchées par les forces de l’ordre depuis l’arrivée de la flamme à Marseille le 8 mai dernier.
En ce qui concerne les actions prévues, 4 concernaient des personnes hostiles aux Jeux olympiques, alors que 7 étaient en lien avec les manifestations pro-palestiniennes, qui se sont multipliées ces dernières semaines, notamment devant les universités.
Les services de sécurité sont également intervenus pour empêcher une action visant à dénoncer l’inaction écologique, une autre en faveur des migrants et une dernière qui consistait à profiter de l’événement sportif pour faire du prosélytisme.
La sécurité au niveau maximum
La flamme olympique a commencé son long parcours de 12.000 kilomètres, quoi doit la voir traverser plus de 400 villes, en métropole comme en Outre-mer, jusqu’à son arrivée à Paris le 26 juillet prochain.
Un moment unique qui a nécessité le déploiement d’un important dispositif de sécurité. Dans le détail, 18 coureurs, une voiture et 12 motos ouvrent le cortège, appuyés par des unités mobiles, un véhicule de lutte anti-drones et des membres du GIGN, prêts à intervenir en cas de besoin. Un long défilé, qui coûtera, en tout, à l’État pas moins d’un million d’euros.
D’après une source policière à CNEWS, les renseignements s'attendent à ce que le relais de la flamme olympique soit propice à l’expression de nombreux mécontentements et revendications sociales ou sociétales. Des actions pourraient plus particulièrement cibler les «partenaires premium» et autres sponsors officiels.