La gendarmerie nationale a alerté, ce mardi 30 avril, sur une nouvelle escroquerie, qui consiste à démarcher de potentielles victimes afin de procéder à des tests de produits Amazon, soi-disant rémunérés. Les autorités appellent à une grande vigilance.
Les escrocs sont toujours plus ingénieux. Après l’arnaque du «smishing», celle de la poubelle ou encore l’arnaque à l’assurance maladie, c'est au tour d'Amazon dont l'image de marque est usurpée pour mieux tromper les Français. Ce mardi 30 avril, la gendarmerie nationale a, de nouveau, appelé à la vigilance de la population quant à une nouvelle escroquerie qui semble se répandre sur le territoire. Il s’agit de l’arnaque au travail de «testeur de produits Amazon».
Comme son nom l’indique, cette technique consiste à inviter les acheteurs de produits de la plate-forme à participer à des tests de produits rémunérés, pour les remercier de leurs achats.
#Escroquerie L'arnaque au travail de « testeur de produits Amazon ». Les escrocs proposent des tests de produits rémunérés... C'est une arnaque !
Ne scannez pas le QR code
Signaler les faux sites et profils sociaux : https://t.co/QUCe6JKXqa
Sensibilisez vos proches pic.twitter.com/PHMgarNGQX— Gendarmerie nationale (@Gendarmerie) April 30, 2024
Pour cela, les escrocs envoient par courrier une lettre sur laquelle figure le logo d’Amazon ainsi qu’un étrange e-mail ([email protected]). En l’ouvrant, on découvre un QR Code, accompagné de la phrase suivante : «nous vous invitons à rejoindre notre club de test», ajoutant que l’équipe d’Amazon offre «à chaque membre un article gratuit pour test et une commission d’un certain montant». Ce montant dépendrait du prix de base de l’article, pouvant aller jusqu’à 40 euros.
Les malfaiteurs invitent ensuite leur cible à scanner le QR code qui les renvoie vers le site frauduleux. Celui-ci permettrait par la suite aux escrocs de soutirer les informations personnelles des victimes et de pirater ainsi l’ensemble de leurs données.
La gendarmerie nationale a donc appelé à signaler les faux sites profils sociaux via le site internet-signalement.gouv.fr.