Des étudiants de la faculté de La Sorbonne à Paris organisent actuellement un rassemblement pro-palestinien. Une intervention de la police est en cours ce mercredi après-midi.
Plusieurs dizaines d’étudiants se sont rassemblés ce lundi 29 avril à la mi-journée à la Sorbonne pour une mobilisation en faveur de la cause palestinienne. Un drapeau palestinien a également été posé au sol. Une intervention de la police était en cours vers 15h.
Sur une vidéo partagée par le syndicat étudiant UNI, il est possible d’apercevoir des étudiants installer des tentes devant le bâtiment, mais aussi à l’intérieur de l’université. En tout, une trentaine de militants seraient sur place.
À La Sorbonne, les militants pro-palestiniens ont installé des tentes pour occuper illégalement l’université.
À l’image des campus américains, ils veulent par la force faire entendre leur discours pro-Hamas et antisémite.#SciencesPoParis #Sorbonne pic.twitter.com/ecISIpSp6p— UNI (@droiteuniv) April 29, 2024
La communication de l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne a indiqué que l’établissement «serait fermé cet après-midi sur décision du rectorat». Les amphithéâtres ont eux été «évacués vers midi», tandis que «les examens ont été annulés».
soutien de La France insoumise
Les représentants de La France insoumise ont soutenu cette action, à l’image de la journée de blocage et de mobilisation qui s’est tenue vendredi dernier à Sciences Po Paris. «Mobilisation générale en soutien aux étudiantes et aux étudiants mobilisés à la Sorbonne aujourd’hui contre le génocide en cours à Gaza», a exprimé Mathilde Panot, cheffe des députés LFI, sur X.
Mobilisation générale en soutien aux étudiantes et aux étudiants mobilisés à la Sorbonne aujourd’hui contre le génocide en cours à Gaza.
La jeunesse du monde est l’honneur de notre humanité commune ! pic.twitter.com/xheZykvVtS— Mathilde Panot (@MathildePanot) April 29, 2024
Les élus de La France insoumise ont plaidé pour la multiplication de ces mobilisations. «Je souhaite que prennent de l'ampleur toutes les mobilisations qui vont permettre de faire pression sur le pouvoir en place», a déclaré Manuel Bompard, coordinateur de LFI, ce lundi.
De son côté, Rima Hassan, présente sur la liste LFI aux européennes, a «assumé totalement» son «appel au soulèvement», souhaitant également que cette «mobilisation» ne soit «pas que dans les facs, mais dans toute la France».
Une position vivement contestée par Sylvie Retailleau. Interrogée par CNEWS ce lundi, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a de nouveau appelé au calme. «Je dis oui au débat, mais non aux blocages et encore moins à l'escalade».