La jeune Samara, 13 ans, qui avait été agressée près de son collège à Montpellier (Hérault) au début du mois d’avril, va reprendre les cours à distance ce lundi. Les collégiens mis en cause dans son agression vont passer devant un conseil disciplinaire.
À la veille de la rentrée des classes, le rectorat de l’académie de Montpellier a indiqué que la jeune Samara, 13 ans, qui avait été agressée à la sortie de son collège le 2 avril dernier, allait pouvoir reprendre les cours, mais à distance.
Son état de santé «s'est amélioré mais ne lui permettra pas de reprendre les cours dès ce lundi 22 avril», a écrit le rectorat dans un communiqué à la veille de la fin des vacances scolaires de la zone C, dont Montpellier fait partie. «En accord avec la maman de Samara, un accompagnement à distance est mis en place, afin que Samara puisse bénéficier d’une continuité pédagogique depuis son domicile, dans l’attente de son retour en établissement», a ajouté le rectorat, selon l’AFP.
La cellule d'écoute qui avait été mise en place au lendemain de l'agression va rester active pendant la première semaine de reprise des cours, les équipes mobiles académiques de sécurité resteront également mobilisées cette semaine au collège Arthur Rimbaud.
Les trois mis en cause en conseil de discipline
Les élèves mis en cause dans son agression vont quant à eux passer devant un conseil de discipline «afin de statuer sur les suites à donner pour chacun». Ils n’ont pour l’heure plus le droit de rentrer dans leur établissement. Ces trois mineurs, âgés de 14 et 15 ans, avaient reconnu avoir porté des coups à Samara, qui avait été gravement blessée et plongée dans le coma. Ils ont tous les trois été mis en examen pour «tentative d'homicide volontaire» et placés sous contrôle judiciaire.
Une enquête administrative, lancée par la ministre de l’Éducation nationale, Nicole Belloubet, doit se poursuivre, tout comme l’enquête judiciaire. Le parquet de Montpellier avait par ailleurs indiqué que cette agression avait eu lieu «dans le contexte d'un groupe d'adolescents qui avaient l'habitude de s'invectiver» sur les réseaux sociaux et d'y publier des photos.