Dans un communiqué en date de ce dimanche 31 mars, le parquet d’Aix-en-Provence a indiqué que des ossements ont été découverts à proximité du hameau du Vernet. Il s’agirait des ossements du petit Emile, porté disparu depuis juillet dernier.
Des ossements correspondant à ceux du petit Emile, porté disparu depuis le 8 juillet dernier à l’âge de 2 ans et demi, ont été retrouvés ce samedi 30 mars à proximité du hameau du Haut-Vernet, a indiqué le parquet d’Aix-en-Provence ce dimanche 31 mars dans un communiqué.
«Les enquêteurs prenaient possession des ossements immédiatement transportés à l’IRCGN (Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie nationale : ndlr) afin de faire procéder à des analyses d’identification génétiques qui permettaient de conclure ce 31 mars qu’il s’agissait des ossements de l’enfant Emile Soleil», a fait savoir le parquet.
De ce fait, et après cette découverte macabre, les analyses criminalistiques sur les ossements vont se poursuivre sous la direction des magistrats instructeurs. De plus, «la gendarmerie nationale se consacre à déployer des moyens pour entreprendre des recherches complémentaires sur la zone géographique où ils ont été retrouvés», a ajouté le parquet.
Une mise en situation cruciale
D’après nos informations, c’est une promeneuse qui a retrouvé les os par hasard avant d’avertir la gendarmerie nationale. La découverte des ossements survient deux jours après la mise en situation ayant réuni la famille d’Emile, des voisins et des témoins.
Car oui, jeudi dernier, une forme de reconstitution des faits avait été organisée afin de revivre la journée du 8 juillet 2023, jour de la disparition de l’enfant, et de déceler d’éventuelles incohérences dans les témoignages recueillis jusque-là.
Au total, 17 personnes avaient été convoquées par la justice pour reconstituer le moment où Emile a été aperçu pour la dernière fois dans le hameau du Haut-Vernet. L’accès au hameau avait par ailleurs été fermé du mercredi 8h au vendredi 8h.
Les personnes convoquées étaient encadrées par 20 enquêteurs de la section de recherches de Marseille, la cellule d’investigations criminelles de la gendarmerie du département et une équipe de pilotes de drones pour une «captation d’images au profit des enquêteurs», a expliqué la gendarmerie nationale à l’AFP.