Un adolescent de 15 ans a été interpellé et placé sous contrôle judiciaire après avoir reconnu quatre fausses alertes à la bombe visant deux collèges cette semaine à Mulhouse (Haut-Rhin) et sa banlieue.
Des fausses alertes qui sonnent mal. Un collégien de 15 ans, qui était placé dans un foyer, a été mis sous contrôle judiciaire dans l'attente d'une décision de justice après avoir passé quatre appels entre lundi 25 et mercredi 27 mars, qui ont nécessité des évacuations et des inspections d'un collège du quartier mulhousien de Bourtzwiller et du collège de Riedisheim (Haut-Rhin), dans lequel il était scolarisé.
Lors de ses appels téléphoniques, l'adolescent évoquait la présence de C-4, une variété d'explosifs, dans les établissements. Interpellé jeudi 28 mars, après un dernier appel passé depuis le foyer où il était hébergé, il a été présenté à un juge des enfants.
Le collégien a reconnu quatre appels téléphoniques, passés pour s'amuser et «faire comme les autres», selon une source policière à l'AFP. Après les fausses alertes du jeune homme de 15 ans, le collège situé dans le quartier populaire mulhousien a été évacué pendant trois jours.
Jeudi 28 mars, la ministre de l'Éducation Nicole Belloubet annonçait la suspension des espaces numériques de travail (ENT) de certains établissements scolaires, après de nombreuses menaces d'attentats visant des dizaines de lycées et de collèges à travers la France par le biais de ce portail numérique.
Depuis le milieu de la semaine dernière, plus de 150 établissements situés dans vingt académies au total ont été visés, selon le ministère.